L’œil du chameau…

Mais à l’image de ce qui a filtré au-delà du fameux rideau de fer, tout ce qui est estampillé «secret défense» ne pouvait se soustraire à l’impératif de la transparence. Aujourd’hui, le Polisario fait tapage autour d’une affaire d’espionnage dont il serait victime. Et la victime expiatoire n’est autre que Balouh Ahmed Hamou qui s’est illustré non pas par «l’intelligence avec l’ennemi», mais par son opposition à la dérive suicidaire des séparatistes. Bien entendu, nul ne serait crédule pour gober la logique polisarienne. Celle qui rappelle, à bien des égards, ce que tout chameau qui se respecte voit en face : la bosse de l’autre ! C’est pourquoi ils font grand cas des droits humains violés par le Royaume dès lors qu’il s’agit d’évoquer le sort de leurs agents qui s’adonnent, chez-nous, à l’agitprop. Un tel défaut de vision est tellement congénital que le Polisario s’empresse de dupliquer la politique de l’autruche. En exigeant de la communauté internationale l’autodétermination tout en refusant à cette même communauté le droit de recenser les séquestrés. Mais que voulez-vous, le chameau qui laboure ignore qu’il détruit les sillons qu’il creuse. La dérive névrotique des partisans d’une cause perdue, puisque vendue, est symptomatique de la longue traversée du désert…

 

 

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