Lucien Amiel, doyen des galeristes marocains, n’est plus

Mohamed Nait Youssef

Le monde de la peinture et des arts plastiques en deuil. Lucien Amiel, doyen des galeristes marocains et figure de proue de l’art, a rendu l’âme mercredi 4 août. Dénicheur de talents et agitateur culturel, Amiel a occupé pendant plusieurs années, le poste de directeur de la galerie « Venise Cadre » à Casablanca.

«J’apprends le décès de mon ami Lucien Amiel, l’un des grands galeristes marocains et découvreurs de talents. Mes condoléances à sa famille et aux artistes marocains.», a souligné le peintre et président de la Fondation Nationale des Musées du Maroc,   Mehdi Qotbi.

Dans l’enceinte de sa prestigieuse galerie, qui existait depuis plus de 60 ans, les grandes signatures de la peinture orientaliste et figurative, dont Henry Pontoy, Jacques Majorelle, Edouard Edy Legrand ont été exposées pour le grand bonheur des amoureux des couleurs et des palettes colorées et douées.

« Monsieur Amiel est parti. Paix à son âme. Il était le plus grand galeriste qu’a connu le Maroc. Un pur Marocain. Le Maroc a perdu aujourd’hui, un grand homme. Mes condoléances à sa famille.», écrivait le mécène et collectionneur d’art,  Elkhalil Belguench.

Un féru des arts et surtout de la peinture, Amiel n’a pas abandonné son rêve et sa première passion. En effet, après un séjour en France, il revint au Maroc, à Casablanca, pour investir Venise, cadre où il avait donné plus de visibilité aux peintres marocains dont Hassan El Glaoui et bien d’autres noms.

Par ailleurs, Lucien Amiel a été décoré du  Wissam Al Alaoui de l’ordre d’officier par le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’inauguration du Musée Mohammed VI d’art contemporain.

Related posts

Top