Crucifiée dans les arrêts de jeu, l’équipe du Maroc a subi une défaite inattendue dans son premier match du Mondial russe face à l’Iran. Le but marqué dans les arrêts du jeu confirme bien les choses.

Largement dominée surtout en première mi-temps et plus précisément dans la première demi-heure de jeu, la «Team Melli» allait prendre confiance par la suite pour gâcher la fête aux Lions de l’Atlas qui n’ont pas démérité.

Entré au milieu de la seconde période, pour raviver l’attaque marocaine qui a paniqué face à une défense iranienne des plus soudées, Bouhaddouz a fait le contraire en marquant contre son camp un but sur coup franc suppléant ainsi aux Iraniens qui n’ont fait que gâcher la fête escomptée des Marocains.

«On s’est fait crucifier», a regretté Hervé Renard, qui a avoué le manque d’efficacité de son équipe et qu’il reste le  premier responsable de cette première défaite des Lions après 18 matches d’invincibilité.

C’est bien dommage pour cette prometteuse formation marocaine qui a été meilleure sur plusieurs plans. Mais il faut l’avouer, dominer n’est pas gagner. C’est ainsi dans le football, pour gagner il faut marquer des buts.  Le Maroc a perdu un match. Il a perdu un combat mais pas la guerre.

L’équipe nationale qui dispose de l’un des effectifs les plus homogènes de ce Mondial russe peut continuer à se battre pour récupérer les points perdus.

Espérons que les Lions rebondissent lors des prochains matches même si leur mission ne semble pas des plus faciles à négocier face à les géants ibériques, le Portugal et l’Espagne. Ces derniers se sont neutralisés (3-3) dans leur première sortie, également pleine de rebondissements. Les Lions qui sont appelés à oublier cette première bévue, devront se concentrer tout d’abord sur la rencontre des Portugais, prévue mercredi demain. Cette rencontre est à gagner avant de penser à celle contre les Espagnols, lundi prochain.

Rachid Lebchir