« Je ne veux pas perdre l’espoir, nous devons maintenir cet espoir, bien que je voie tant d’obstacles. Parfois, j’estime qu’en Israël, il y a des personnalités qui ne veulent pas de paix, mais nous devons tenter jusqu’à la dernière minute », a déclaré M. Abbas, qui a révélé que les pourparlers avec Israël commenceraient dès que la Ligue arabe et l’OLP donnent le feu vert. Il a affirmé qu’il visiterait les Etats-Unis ce mois-ci sur l’invitation du président Barack Obama. « Le but de cette visite est de faire avancer le processus de paix au point mort. Ils (Etats-Unis) nous ont invités à visiter Washington ce mois-ci pour réitérer leur soutien aux négociations de paix », a-t-il dit. Samedi, le comité des ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe, réuni au Caire, s’est déclaré de nouveau favorblbe à la tenue de négociations indirectes entre Israël et l’ANP. Le 3 mars, la Ligue arabe avait approuvé la tenue de né gociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens, proposées par les Etats-Unis. Le première tentative de relancer les pourparlers avait échoué peu après qu’elle a été lancée en mars dernier, à cause de l’annonce d’un nouveau projet de colonie juive à Jerusalem-Est, ville que les Palestiniens considèrent comme la capitale de leur futur Etat. Parallèlement, le négociateur palestinien en chef Saeb Erekat, qui a pris part à la réunion du comité de la Ligue arabe au Caire samedi, a déclaré dimanche à la radio la Voix de la Palestine que les négociations indrectes avec Israël seraient concentrées sur les questions liées au statut final de la Palestine. Les négociations israélo-palestiniennes pourraient commencer la semaine prochaine après que le comité de suivie de la Ligue arabe eut approuvé pour deuxième fois une initiative américaine sur la tenue de telles négociations, a-t-il indiqué. Dans une interview avec la Voix de la Palestine, M. Erekat a expliqué qu’un accord avait été conclu dans les négociations précé dentes pour ouvrir un bureau de l’ANP à Jerusalem-Est. « Les négociations indirectes seront donc concentrées sur les problèmes du statut final », a-t-il affirmé. Il a indiqué qu’Israël n’avait pas respecté un accord conclu en 1999 qui prévoyait le gel de l’élargissement des colonies juives. Jerusalem est l’un des problèmes en suspens. Les Palestiniens veulent faire de la partie est de la ville la capitale de leur futur Etat. D’autres problèmes comprennent les frontières, les ré fugiés, la sécurité et l’eau. En mête temps, M. Erekat a souligné que la reprise des négociations directes dépend de l’arrêt des activités de construction des colonies à Jerusalem-Est. Certains groupes palestiniens islamistes et de la gauche ont critiqué dimanche la position de la Ligue arabe en faveur de la tenue de négociations avec les Israéliens. Le Hamas a qualifié la reprise des négociations d' »une soumission aux conditions israéliennes ».