Règlement définitif de 25% des plaintes reçues l’année dernière

Outre le pouvoir de mener des enquêtes et des investigations et d’engager des démarches de médiation et de conciliation, l’institution du Médiateur est habilitée à traiter les plaintes présentées par les personnes physiques ou morales, marocaines ou étrangères, et faire des recommandations concernant l’assistance judiciaire à apporter, a-t-il expliqué.
Et d’affirmer que la médiation institutionnelle ne constitue nullement une contrainte pour l’administration, mais qu’elle cherche, au contraire, à soutenir les droits légitimes des usagers et des agents exerçant dans les diverses administrations.
Concernant la répartition géographique des plaignants, force est de constater, selon M. Benzakour, que la région du Grand Casablanca n’occupe pas la première place sur la liste des plaignants au niveau national, malgré la densité de la population, la concentration économique diversifiée et les problèmes sociaux de la métropole.
Ce constat peut s’expliquer par un manque de compréhension de la médiation institutionnelle ou encore un manque de sensibilisation quant à la possibilité de traiter des litiges administratifs par la voie de la médiation, a-t-il soutenu.
Cela peut également dû au fait que la population a tendance à recourir, la plupart du temps, au tribunal administratif pour le règlement de ce genre de litiges, a poursuivi M. Benzakour, faisant remarquer que le tribunal administratif de Casablanca occupe la première place à l’échelle nationale en termes de doléances reçues, qui ont atteint près de 7.000 cas l’année dernière.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’ouverture engagée par l’institution du Médiateur du Royaume sur les différents acteurs et partenaires aux niveaux national et régional, afin de concrétiser la politique de proximité et d’informer les individus et les groupes sur sa méthodologie de travail et les résultats de ses efforts ainsi que pour connaître les aspirations et attentes des acteurs concernés.
Elle se veut également une contribution au renforcement de la gouvernance administrative et à la consolidation des bases de gestion de la chose régionale et locale.
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