Le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI consacre la prééminence du plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, comme en attestent les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et consolide ainsi l’ancrage de la marocanité du Sahara dans la légalité internationale.
La diplomatie Royale se dresse ainsi en rempart contre toute velléité visant à faire dérailler le processus onusien de ses paramètres fondamentaux visant une solution définitive qui ne peut être que politique, consensuelle, et basée sur l’esprit de compromis et de réalisme, ainsi que sur la prééminence de l’initiative marocaine et les efforts du Maroc reconnus au demeurant par le communauté internationale et le Conseil de sécurité comme étant « sérieux et crédibles ».
Pour l’éminent expert US, Michael Rubin, le plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, constitue l’ «unique issue responsable à la question du Sahara notamment sur les plans humanitaire et sécuritaire », tout en s’inscrivant en droite ligne d’une légalité historique irréfragable et de la réalité sur le terrain.
Le conférencier au «Naval Postgraduate School’s Center for Civil-Military Relations» et membre distingué de l’American Enterprise Institute fait observer que le Maroc, de Tanger à Lagouira, «constitue, dans une région au bord de la faillite, un havre de paix et de stabilité».
L’adhésion multiforme de la communauté internationale à la vision de Sa Majesté le Roi pour les provinces du sud s’exprime également à travers l’accueil qu’elle réserve aux efforts de développement «constant» et «sans précédent» que le Maroc déploie dans cette partie du Royaume, depuis leur récupération et qui se sont intensifiés depuis l’accession du Souverain au Trône.
Selon Henri-Louis Védié, Docteur d’Etat es Sciences économiques et professeur d’économie au Groupe HEC Paris, le Maroc a fait des provinces du Sud un modèle de développement durable, à la faveur d’une approche originale et novatrice en matière de développement global intégré, affirmait cet économiste français, dernièrement à New York, à l’occasion de la parution de la version anglaise de son ouvrage «Emergence et développement global : une volonté plus forte que les crises».
Le Maroc, grâce aux perspectives visionnaires de SM le Roi Mohammed VI, a su se diriger avec détermination vers un modèle original et novateur en matière de développement global, reposant sur le développement humain, à travers l’INDH, et les énergies renouvelables. Un modèle qui, dit-il, associe toutes les forces vives du Maroc à l’effort national pour consolider le statut de pays émergent et les provinces du Sud en sont une « parfaite illustration».
Comme en témoignent les projets structurants et de grande envergure lancés par Sa Majesté le Roi lors de sa visite dans les provinces du Sud, le Maroc a réussi à réunir les conditions d’un développement durable dans cette partie du Royaume en relevant un double défi à travers l’accès à l’eau et l’électricité, la mise en place de moyens de communication diversifiés et performants et d’infrastructures routières et ensuite à travers la mise en valeur de l’industrie de pêche et des ressources halieutiques.
Ce nouveau modèle de développement, reflétant le leadership éclairé du Souverain, confère à la proposition marocaine d’autonomie dans les provinces du Sud une plus grande crédibilité, et se veut l’amorce d’une phase très avancée du processus de réformes et de développement tous azimuts que connaît cette région du Royaume.
Fouad Arif (MAP)