temps pour les soudeurs des sapeurs pompiers qui s’activaient à couper dans la ferraille pour de le dégager de son siège où il était resté coincé. Cette opération d’extraction, douloureuse comme on l’imagine, à duré plus d’une heure, sous les yeux de nombreux badauds et en présence de plusieurs éléments de la police et de la Protection civile.
La cause de cet accident, dont les conséquences auraient pu être dramatiques, est due encore une fois à l’excès de vitesse et au non respect de la signalisation routière. En effet, le bus a été surpris au croisement du rond point Aicha par un 4X4 (Land Rover) flambant neuf (car arborant encore ses deux W) et roulant lui aussi à vive allure, à un moment où les artères de la zone étaient quasiment désertes. Après la collusion avec le tout-terrain, le chauffeur du bus a complètement perdu le contrôle de son engin. Ou plus exactement, ne pouvant plus le freiner et voulant éviter à la dernière minute de se retrouver au fond d’un ravin avoisinant de 7 à 8 m de profondeur, il a donné un coup de volant qui l’a conduit tout droit vers la devanture du café. Les dizaines de personnes qui se trouvaient dans les lieux, déjà alertés par le bruit sec du choc entre les deux voitures, ont vu venir le danger et n’avaient d’autre solution que de se barricader au fond du café, qui rappelons-le est un lieu très fréquenté par les turfistes. Et dire qu’ils avaient de la chance ce jour-ci !
En plus des dommages subis par les entrées du café et de l’immeuble qui le surplombe, plus d’une dizaine de motos appartenant aux clients du café ont été soit sérieusement endommagés, soit réduits en un amas de ferraille. Mais à quelque chose malheur est bon, puisque des témoins sur place ont affirmé que c’est le choc avec le motos qui a considérablement réduit la vitesse du bus. Sinon, toujours selon eux, celui-ci serait allé très loin dans sa course folle et les dégâts auraient été beaucoup plus lourds.