Le Raja plus fort que le complot des malfaiteurs

Finalement, l’entraineur Jamal Sellami va quitter le Raja, la tête haute, même s’il n’a pas encore présenté sa démission officiellement, du moins jusqu’à l’écriture de ses mots. Sévèrement critiqué par les « hayahas » du club, Sellami a préféré rester jusqu’à, dimanche dernier, pour mener son club préféré vers une nouvelle et précieuse victoire contre les Egyptiens de Pyramids (2-0) en Coupe de la CAF (3e journée de la phase de poules).

Cette 3e victoire en autant de matches permet aux Rajaouis de s’emparer seuls des commandes de leur poule avec un total de 9 points, devançant leur adversaire du jour de 3 longueurs.

Sellami qui va ainsi quitter les lieux sur une très bonne note a été contraint de céder à la pression et au « Hirak des Hayaya » du club exigeant son départ suite à une simple défaite en Botola lors du derby face au WAC (2-0). Cela en dépit de la sagesse du Comité du club qui lui a accordé sa confiance de continuer jusqu’à nouvel ordre et pourquoi pas jusqu’à la fin de la saison.

Pour le moment, l’officialisation de la séparation n’a pas eu lieu  pour l’administration des Verts. Les dirigeants du club et dans leur grande majorité ont vu juste de conserver l’entraineur Sellami à son poste, tout en faisant le point sur les perspectives d’avenir de l’équipe qui a une saison pleine à disputer dans plusieurs compétitions : nationale, continentale et arabe.

Mais Sellami, arrivé en novembre 2019 à la veille du match retour du derby arabe pour éliminer le même adversaire wydadi grâce à une « remontada » historique avant de le battre une seconde fois en Botola, n’aura finalement pas plus d’un an et demi à la tête du staff technique du club. Et il a le mérite de laisser derrière lui un bilan largement positif. Un titre de la Botola que le Raja a remporté après une absence de 7 ans et où il est toujours en course pour défendre son sacre en étant 2ème de l’actuelle saison, une qualification aux quarts de finale en Coupe du Trône, une place au carré d’or en Ligue des champions d’Afrique après une disette de plusieurs années et une finale en Coupe arabe Mohammed VI, en plus de la course en Coupe de la CAF où les Verts ont bien renforcé leurs chances pour la qualification aux quarts de finale. Cela, sans oublier son travail productif, réfléchi et continue au sein de l’effectif de l’équipe où il a déniché une bonne armada de jeunes joueurs des catégories inférieures du club à l’image de Madkour, Zrida, Soukhal, Souboul, El Habti… qui sont prometteurs pour l’avenir en compagnie d’autres joueurs du terroir dont Rahimi, Benhalib… qui étaient déjà lancés dans le bain. Ce qui sera de nature à aider le Raja pour ne pas aller faire des recrutements coûteux, en ces moments de crise financière, et se baser sur les joueurs de la maison comme l’avait été pour toujours et avec mention.

En contre partie, le torchon continue toujours de brûler avec les détracteurs du Raja, ses supporteurs si on ne veut pas dire ses pseudo-supporters ou ses fans qualifiés de marionnettes entre les mains des gens ayant préfabriqué la manifestation du sit-in devant le terrain des Verts à l’Oasis, pour cause d’une simple et première défaite en Botola après la 10e journée. Ce qui n’est d’ailleurs pas chose innocente dans cette affaire où on peut parler d’un complot visant non seulement l’entraineur mais aussi le Bureau dirigeant et avec lui le président du club qui ne font que leur travail avec dévouement et grand professionnalisme, en compagnie du Comité des sages qui ne sont pourtant que de simples conseillers du club.

Derrière ce complot machiavélique et qui n’a que trop duré se trouvent des malfaiteurs et d’autres gens qui aiment nager dans les eaux troubles… sans oublier certains anciens membres dirigeants du club qui ne sont que des ennemis de la réussite avec notamment un ancien président qui avait été sorti par la petite porte et qui essaye toujours de revenir par la fenêtre. Cet ancien président qui s’est trouvé, un jour, accidentellement à la tête d’un grand club comme le Raja n’a pourtant rien à voir avec la gouvernance même d’une petite équipe en 3e division. C’est d’ailleurs lui qui était derrière tous les maux du Raja devenu plus endetté avec plusieurs milliards sous sa houlette remontant à une dizaine d’années. C’est normal pour ce « dirigeant-hayah » qui ne sait parler que la langue de son métier de simple entrepreneur, plus précisément le ciment et la construction  « Boslana et Labni »… Il agit par tous les moyens pour atteindre ses buts dont le retour à la présidence du Raja, tremplin qu’il compte utiliser pour sauter vers d’autres objectifs dont notamment les prochaines échéances des élections du pays où il mène actuellement une campagne électorale avant terme. Cela au vu et au su des responsables de la fédération qui doivent agir pour que le football national ne soit pas politiser par des hommes pourtant apolitiques et pour que ce sport populaire reste seulement entre les mains des gens du terrain…

La boite fédérale qui pense aujourd’hui à de nouveaux amendements de ses statuts à réaliser dans sa prochaine assemblée générale, dont notamment ceux des dettes qui ne devront pas être réclamées par les présidents sortants, est appelée également à statuer sur la non politisation du football.

Le Raja, lui, qui est une des grandes composantes de la fédération même s’il n’est pas représenté dans son bureau fédéral, devra donner l’exemple en luttant contre cette pandémie de mêler la politique au sport et qui avait souvent porté atteinte au football national.

Aussi, le Raja devra rester confiant et souder autour de ses dirigeants légitimes qui sont élus par son assemblée générale, plus haute instance souveraine selon les lois en vigueur.

Le Raja qui est plus qu’un club reste ainsi un des grands monuments du football national, et de ce fait, il constitue un établissement sportif fort des centaines de milliers de supporters et autres fanatiques, ici et ailleurs. Le Raja est une entité et une véritable école fondée par des hommes de la Nation, école bâtie par les Nationaux dévoués à la chose footballistique, école encadrée et dirigée par les pionniers et défendue par ses artisans et ses artistes.

Tout ça prouve bien que le Raja reste plus fort que le complot de ses « hayahas » et malfaiteurs…

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