La commune d’Aourir à la merci de l’arbitraire!

Dans la banlieue d’Agadir, plus précisément, à la commune rurale d’Aourir, à plus de dix kilomètres au nord, les constructions insalubres battent leur plein.

Qui est derrière cette anarchie qui ne cesse de proliférer à des rythmes soutenus ? Serait-ce l’œuvre des agents de l’autorité locale ou les membres de la commune ? Un contrôle ferme se devrait de se suivre, depuis le 20 février 2011, à nos jours, dans les différents quartiers et douars de cette zone prisée, afin de détecter à temps les édifices non autorisés dont certaines demeures achevées sont déjà dotées d’un compteur d’abonnement d’électricité, délivré sans fondement légal. On se demandera alors par quels moyens les permis d’habiter et les certificats de conformité ont été établis pour prétendre à cette opération louche. Un audit dûment diligenté auprès de l’agence de l’ONEE à Aourir permettra de dévoiler bien des surprises dans la contrefaçon des PH et des CC, au niveau des dossiers, en rapport avec les divers abonnements d’électricité domestique.

À cet effet, il semble que le nouveau responsable de l’agence en question aurait demandé avec insistance, sa mutation dans une autre agence. La direction régionale de ce service public est alors appelée à jeter toute la lumière sur cette situation, vivement pointée du doigt. En effet, toutes les constructions insalubres érigées sans aucune autorisation préalable, sans plan d’architecture ni plan technique d’étude de béton armé ni étude d’impact séismique, ont été quasiment recensées répertoriées et connues des autorités locales d’Aourir et de l’agence urbaine d’Agadir, en référence aux dossiers de la Caidat, de la division de l’urbanisme à la préfecture et les plans de restructuration et d’aménagement de l’agence urbaine, disposant des photos aériennes prises depuis février 2011, ainsi que les communes situées sur le littoral atlantique à savoir Aourir, Taghazout, Tamri et Imsouane.

On déplorera donc que les agents d’autorité, les établissements publics concernés et les élus de toutes ces contrées brillent par un laxisme exaspérant face à ces dépassements ! Dans ce sens, on ne peut passer sous silence, cette nonchalance qui marque la conduite du conseil communal d’Aourir, fortement nourri par des profits personnels illicites de concussion, même dans la gestion des bourses octroyées aux différentes associations. A ce propos, on se permet de remettre un bon communal d’une fourchette comprise entre 2000 et 4000 dhs aux présidents des associations qui, ayant bénéficié de ce bon communal à monnayer, devraient signer une décharge à blanc avec cachet. Plus de 160 000 dhs seraient ainsi  » volatilisés » au détriment des associations.

D’autre part, on délivre les autorisations de clôturer en dur les terrains des particuliers bien « connus », en particulier en zone verte agricole, en estuaire face immédiat à la mer sur l’oued Tamrarht. Des abus sont donc constatés à l’œil nus, sous les yeux « complices » des agents de l’autorité, chargés de la surveillance. D’autant plus que ces irrégularités dénaturent l’évolution saine de cette région en termes d’urbanisation, à proximité mitoyenne du projet de la station balnéaire de Taghazout.

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