Le ministre délégué à l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, a indiqué, samedi à Béni Mellal, que son département a élaboré 16 projets dans le cadre de la réforme du secteur, en vue de garantir une mise en oeuvre efficace des dispositions de la loi-cadre 51-17 relative au système éducatif.
Dans une allocution lors d’une rencontre régionale de coordination autour de la loi-cadre 51-17 et le plan régional de sa mise en oeuvre, M. Ouaouicha a affirmé que ces projets pour lesquels une nouvelle approche basée de l’efficacité a été adoptée, portent sur trois volets stratégiques à savoir l’égalité des chances (5 projets), l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation (6 projets) et la gouvernance et la mobilisation (5 projets).
Quelque 14 projets seront mis en oeuvre aux niveau central et local en partenariat avec les universités, conformément à cette nouvelle vision qui tienne compte de la dimension régionale et territoriale de la réforme du système éducatif qui vise à assurer la convergence et la consécration de la coopération entre l’administration centrale et territoriale dans un domaine vital qui concerne l’éducation, la formation et la recherche scientifique, a ajouté le ministre.
La mise en oeuvre de ces projets se fera dans un cadre contractuel entre les universités et le ministère, sachant que l’objectif escompté est d’associer l’université à l’oeuvre de création d’une dynamique équilibrée entre les différentes régions du pays en tenant compte des spécificités et des besoins en développement de chaque région.
Le ministre a en outre passé en revue les réformes successives du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, lesquelles ont conduit à l’élaboration de la vision stratégique de la réforme 2015-2030 et à la promulgation de la loi 51.17 par le Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique dans la perspective de créer une nouvelle école fondée sur l’équité et l’égalité des chances.
La vision stratégique du développement de la région doit être fondée principalement sur la dimension de la connaissance de manière à en faire un pilier fondamental du développement socio-économique, ce qui nécessite « l’implication et la mobilisation de tous les partenaires, a-t-il dit, relevant que la région Béni Mellal-Khénifra dispose d’une structure économique importante basée sur les phosphates, l’agriculture et les industries agro-alimentaires, et d’énormes potentialités touristiques.
Cette première rencontre régionale de coordination et de suivi de la mise en œuvre des projets stratégiques de la loi-cadre 51-17 a été marquée par la participation du Conseiller de SM le Roi et Président-Fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, M. André Azoulay, du Wali de la région Béni Mellal-Khénifra, des secrétaires généraux des départements de l’éducation nationale, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, des gouverneurs des provinces de la région, et des directeurs provinciaux de l’Éducation Nationale.
Première du genre au niveau national, cette rencontre vise à renforcer la mobilisation et la communication avec les acteurs régionaux et les partenaires du système éducatif pour consolider leur adhésion au processus de réforme en cours, partant du fait que la question de l’éducation est une affaire de société qui nécessite la collaboration de toutes les parties prenantes en vue d’atteindre les objectifs escomptés dans ce domaine.