6 novembre 1975-6 novembre 2022
Comme chaque année, depuis 1975, le peuple marocain célèbre, ce dimanche, le 47ème anniversaire de La Marche Verte, dont l’initiateur est feu Sa Majesté Hassan II. Cet événement de portée nationale et internationale a constitué une étape phare dans l’histoire du Maroc d’après l’indépendance de 1956.
Et pour preuve, la grande marche patriotique et populaire, qui avait vu la participation de 350 000 Marocaines et Marocains avait suscité un élan patriotique inégalé pour le parachèvement de l’unité territoriale du Royaume.
Et si, aujourd’hui, le Maroc a retrouvé ses frontières méridionales restées, après 1956 et l’indépendance du royaume, sous le joug colonial de Franco, justement grâce à cette forte implication du Roi unificateur.
Car, de mémoire de Marocain, jamais un enthousiasme similaire n’a été enregistré, si l’on excepte les grandes mobilisations et la liesse populaire engendrées par l’indépendance du Maroc en 1956, avec feu Sa Majesté Mohammed V. La Marche verte en 1975, pensée et initiée par le défunt Roi Hassan II, avait permis la mobilisation générale de toute une Nation pour la récupération des provinces sahariennes marocaines que le colonialisme avait essayé de garder par tous les moyens.
Aujourd’hui, le commun de mortels, en observant l’évolution de la question de notre intégrité territoriale, se donne une idée sur l’ampleur de La Marche verte qui a permis la concrétisation d’une revendication fort ancienne mais sujette à manipulation de la part des forces coloniales qui avaient envahi, dépecé le Maroc en 1912 et tenté de continuer à orter préjudice à son intégrité territoriale.
Le monde entier reconnait, depuis lors, le génie de feu SM Hassan II qui avait géré la question de l’intégrité territoriale du Maroc, sur les plans juridique, diplomatique, politique et populaire. La date du 16 octobre 1975 restera gravée dans la mémoire et l’histoire par l’historique discours royal annonçant la Marche verte. Ce fût la réponse du Maroc à l’affirmation de la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ) de l’existence de « liens juridiques d’allégeance entre les populations du Sahara et les sultans du Maroc » et répudiant la thèse franquiste prétendant que ces territoires marocains étaient « terra nullius »…un territoire sans habitants (sic).
L’appel de SM le Roi Hassan II était des plus éloquents et expressifs : « il ne nous reste donc qu’à entreprendre une marche pacifique du Nord au Sud pour nous rendre au Sahara et renouer avec nos frères ».
La communauté internationale reconnait aujourd’hui la marocanité de nos provinces sahariennes tant convoitées par nos voisins de l’Est qui continuent à mettre les bâtons dans les roues à toute solution politique qui mettrait fin à un conflit artificiel inventé de toutes pièces par des leaders algériens et arabes qui ne sont plus de ce monde.
Et la Marche verte est considérée, à juste titre, comme une véritable lutte de libération nationale du Maroc qui a mis fin au joug colonial.
Feu Sa Majesté Hassan II avait continué le combat du Roi libérateur, feu SM le Roi Mohammed V. Il a permis le recouvrement de l’intégrité territoriale du Maroc, contre vents et marées.
Et, depuis, le Sahara marocain a changé de visage et défie la modernité. Progressivement, avec le nouveau règne, nos provinces sahariennes ont connu un élan inégalé dsur la voie du développement et de la modernité.
Toutes les chancelleries attestent des progrès humains et économiques qui y sont réalisés au profit d’une population qui a déjà fait son autodétermination avec le retour massif des anciens détenus dans les camps de Tindouf, y compris les dirigeants « historiques « du mouvement séparatiste créé par Boumediene et Kadhafi…
Les Marocaines et les Marocains sont fiers, aujourd’hui, des sacrifices consentis par le pays dans le but d’obtenir une consécration internationale de la marocanité de notre Sahara, surtout avec la grande ambition de faire de ces provinces un modèle de développement, reconnu par de nombreux pays à travers le globe, au profit des populations locales.
Lezs adversaires et ennemis de notre intégrité territoriale ne savent plus à quel saint se vouer après leurs multiples échecs politique tant à l’ONU que dans de nombreuses instances internationales, dont notamment au sein de l’Union africaine, qui a complètement changé d’attitude vis à vis d’Alger, malgré les pétrodollars qui continuent à couler à flots, malgré la misère populaire dans l’Algérie d’aujourd’hui …
Mohamed Khalil