Mondial 2022 : No pasaran

Contrairement aux sondages et aux analystes qui vont vite en besogne, les Lions de l’Atlas ont éliminé l’équipe d’Espagne, connue pour être championne des « mille passes », des dribles et de la possession du ballon, comme moyen pour épuiser les équipes adverses à force de courir sans ballon.

Mais à malin, malin et demi. Walid Regragui, le coach marocain, a trouvé la parade. Il a creusé des tranchées pour faire face aux assauts de La Roja. Il aura suffi de trois grandes barricades pour atténuer drastiquement les enthousiasmes et appétits des Ibères, au point de les énerver,  face à une équipe qu’on a voulu, sur le papier, battre par l’usure des attaques.

No pasaran…

C’est la stratégie des murs défensifs, sans trop se fatiguer dans la recherche du ballon et laisser les Espagnols gesticuler sans intérêt.

Et, dans ce dispositif défensif, la contribution du total des joueurs marocains était acquise, une mention particulière ira à Soufiane Ambrabet, une véritable sentinelle en veille permanente, chargé d’organiser la résistance générale…

Globalement, le Onze marocain a bien assimilé le plan de « guerre » et l’a merveilleusement exécuté.

Il a pu prendre sa revanche quand l’arbitrage a privé, lors du Mondial de Russie, d’une victoire méritée…

Et, seule satisfaction espagnole, la domination sans aucune efficacité. Il est vrai que La Roja a raté deux occasions de but, Les Lions de l’Atlas, eu, ont manqué beaucoup plus d’opportunités pour marquer…

Mais c’est le football…

Alors, au suivant !

Mohamed Khalil