Chambre des représentants : le GPS demande une réunion de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication

Suite aux résultats décevants aux JO de Paris

Le Groupe du Progrès et du Socialisme (GPS) a adressé une lettre au Président de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants afin de convoquer, dans les plus brefs délais, une réunion de cette commission suite aux résultats décevants enregistrés par la participation sportive marocaine aux Jeux Olympique de Paris qui viennent de s’achever.

Dans cette lettre, le président du GPS, Rachid Hamouni, demande que cette réunion se tiendra en présence du ministre de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports, ainsi que du président du Comité National Olympique Marocain, en vue de tirer les conclusions nécessaires suite aux « résultats négatifs et décevants » réalisés par la participation marocaine dans l’ensemble des disciplines sportives, à l’exception de la médaille d’or remportée par le champion Soufiane El Bakkali au 3000 m steeple et celle de bronze obtenue par les Lionceaux de l’Atlas en football.

« Bien que les publics sportifs marocains soient fiers de ces deux médailles précieuses, et malheureusement uniques, néanmoins plus d’une question se posent concernant le classement final et le bilan général de notre pays aux Jeux Olympiques de Paris, ainsi que les  résultats des autres disciplines sportives », écrit M. Hamouni, ajoutant que ces résultats interrogent aussi sur “les rôles et responsabilités du Comité National Olympique Marocain, sur la rigueur de la préparation par les fédérations sportives à ces événements mondiaux qui captivent l’attention de tous, sur les modes de gouvernance de ces fédérations et leurs méthodes pour détecter les talents et les développer, sur la place du sport scolaire, sur l’efficacité du travail des différentes fédérations en comparant les moyens mis à leur disposition avec les résultats obtenus, et d’autres questions auxquelles le gouvernement, et en particulier le ministère chargé des sports, doit répondre politiquement, étant donné qu’il est en charge ce service public important ».

Pour le Groupe des députés du Parti du Progrès et du Socialisme, « si les modestes résultats aux JO de Paris, ainsi que la non qualification de sports marocains dans certaines disciplines révèlent les défaillances de la gestion sportive, ils soulèvent également la question de la responsabilité des fédérations sportives qui sont liées par des contrats d’objectifs définis avec le Comité National Olympique et le ministère chargé des sports”.

Le GPS estime ainsi nécessaire d’ouvrir un débat institutionnel entre le Parlement et le gouvernement autour de ces questions sportives, qui ont également des dimensions sociales, économiques, financières et culturelles certaines, à la lumière de l’importance que revêt de plus en plus le sport auprès de tous les peuples et des échéances sportives qui attendent notre pays.

J-E. F.

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