La Fédération de l’Energie de la CGEM organise, le 27 novembre 2013 au Hyatt Regency à Casablanca, une conférence-débat sur le thème de la transition énergétique.
Ce débat est rendu nécessaire, indique la Fédération dans son communiqué, car il intervient à un moment où le Maroc est engagé dans un vaste programme de mise en œuvre des énergies renouvelables à même d’assurer une indépendance même relative par rapport aux combustibles liquides et, par la même, diversifier son bouquet énergétique. C’est un grand chantier, porteur d’espoir et un levier futur pour la création de nouvelles richesses et d’emploi. L’importance économique et les implications géostratégiques de ce débat représentent l’une des priorités des actions de la Fédération de l’Energie, ajoute la même source. Pour le réussir, la Fédération de l’Energie a invité des experts nationaux et internationaux aux côtés d’institutionnels, des représentants des différentes fédérations de la CGEM, des entreprises publiques et privées du secteur de l’énergie, des associations et des universitaires.

Selon la dernière note de conjoncture énergétique nationale, les écoulements des produits pétroliers augmentent de 6,5% sur les 9 premiers mois de l’année en cours pour s’établir à 6.645.828 tonnes. Par produit, le gasoil accapare toujours la première place du classement avec une part de 49% (contre 51,7% une année auparavant), soit 3.254.708 tonnes (+0,8% d’une année à l’autre), suivi par le butane avec 19,7%, soit 1 306 377 tonnes (+3,0%) et le fuel-oil avec 17,4% (contre 13% en 2012), soit 1.153.424 tonnes (+42,8%). De leur côté, les importations de pétrole brut atteignent en valeur 24,3 milliards DH (-0,7%), équivalent à un volume de 3.887,5 KT (+7,9%), pour des exportations de produits raffinés en bonification de 22,98% à 6,4 milliards DH.
Pour sa part, la SAMIR ne semble tirer profit de cette dynamique du marché. Sa production baisse de 3,6% pour se fixer à 4.840.229. Cette situation s’explique par la contraction de de la production de gasoil et du fuel. La production de JET A1, produit destiné à l’export, affiche une progression de 45% à 824.500 tonnes.

Au cours de la période allant du 7 au 13 novembre, Bank Al-Maghrib a injecté un montant moyen de 78 milliards DH, dont 58 milliards à travers les avances à 7 jours sur appels d’offres au taux de 3%, 14 milliards par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 6 milliards au titre des opérations de prêts garantis par des effets privés représentatifs des crédits destinés aux PME et TPE. Le taux d’intérêt moyen sur le marché interbancaire s’est situé à 3,08%, demeurant quasi-stable par rapport à la semaine précédente, le volume moyen des échanges s’étant, pour sa part, établi à près de 2,9 milliards DH. Lors de l’appel d’offres pour les avances à 7 jours du 13 novembre 2013 (date de valeur le 14 novembre 2013), Bank Al-Maghrib a accordé 57 milliards DH, au taux de 3%, sur un montant demandé de 68,65 milliards. Par ailleurs, les réserves internationales nettes se sont établies à 145,8 milliards DH, en hausse de 3,4% en glissement annuel et couvrant environ 4 mois et 6 jours d’importations de biens et de services.

En septembre 2013, le taux moyen pondéré des dépôts à 6 et 12 mois s’est situé à 3,79%, en hausse de 18 points de base par rapport au mois précédent. Cette évolution traduit des augmentations respectives de 23 et de 16 points de base des taux sur les dépôts à 6 mois et à un an, s’établissant ainsi à 3,67% et 3,85%. Le taux minimum appliqué par les banques aux comptes sur carnets a été fixé à 3,74% pour le deuxième semestre de l’année 2013, en hausse de 46 points de base par rapport au semestre précédent. Le taux de rémunération des comptes sur livrets auprès de la Caisse d’épargne nationale, indexé sur le taux moyen pondéré des bons du Trésor à 5 ans au cours du semestre précédent minoré de 200 points de base, a été fixé à 2% pour le deuxième semestre de l’année 2013, au lieu de 2,3% un semestre auparavant.
En parallèle, le taux maximum des intérêts conventionnels des établissements de crédit a été arrêté à 14,30% sur la période allant du 1er avril 2013 au 31 mars 2014.

En glissement mensuel, l’indice des prix à la consommation a enregistré une stagnation après avoir progressé de 1% un mois auparavant. La ventilation détaillée montre que cette évolution recouvre essentiellement une baisse des prix de certains produits alimentaires volatils, notamment les fruits et les poissons et une hausse des tarifs des carburants et lubrifiants. Pour sa part, l’inflation sous-jacente, qui reflète l’évolution fondamentale des prix, s’est établie à -0,1% au lieu de 0,3% le mois précédent.
En glissement annuel, l’inflation est revenue de 1,9% en août à 1,7% en septembre, enregistrant une moyenne de 2,2% sur les neuf premiers mois de l’année. Cette évolution s’explique par le net ralentissement de 4,1% à 1% de la hausse annuelle des prix des produits alimentaires frais, l’indice des prix des produits réglementés ayant connu une progression de 2,1% après 1,2%, en liaison exclusivement avec l’augmentation des tarifs des carburants et lubrifiants. L’inflation sous-jacente s’est établie à 1,8% au lieu de 1,6% un mois auparavant.

En glissement mensuel, l’agrégat M3 a accusé une baisse de 0,7% pour s’établir à 1.006 milliards DH. Selon BAM, cette évolution est imputable au repli de 4,4 milliards des réserves internationales nettes de BAM et à la baisse de 6,5 milliards DH des avoirs extérieurs nets des banques. En revanche, les créances nettes sur l’Administration Centrale ont enregistré une hausse de 5,6%, tandis que le crédit bancaire s’est amélioré de 0,3%. En glissement annuel, le rythme d’évolution de M3 a décéléré de 6,4% en août à 5,3% en septembre 2013, recouvrant un ralentissement des réserves internationales nettes de 4,3% à 3,1% et une accélération de 21,8% à 30,6% des créances nettes sur l’Administration Centrale et de 2,6% à 3% du crédit bancaire.
L’amélioration du crédit bancaire s’explique par la progression des prêts à caractère financier de 1% après la baisse de 3,7% en août. Quant aux autres catégories de crédit, le rythme de progression des prêts immobiliers est resté quasiment stable à 5,6%, tandis que celui des crédits à l’équipement a ralenti de 0,7% à 0,3%.