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d’euros. Un communiqué de l’Office précise que ce prêt a pour objectif le renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans les villes d’Ouarzazate et Benguerir, d’une part et la généralisation de l’accès à l’eau potable dans 260 centres ruraux de la province d’Azilal, d’autre part. Ce contrat inclut également une composante ayant pour finalité la mise en œuvre d’un programme d’amélioration des performances des ouvrages de production et de distribution d’eau potable. Le prêt sera accompagné d’un don d’un montant de 4,5 millions d’euros mobilisé par la BERD pour le financement des différents aspects de l’assistance technique. La BERD a octroyé le premier prêt à l’ONEE en 2013, pour une enveloppe de 60 millions d’euros, pour le financement d’un projet d’électrification rurale et d’installation de compteurs intelligents.


 

Finances publiques: le déficit budgétairelimité

à 52,5 milliards DH en 2013

A fin 2013, les recettes ordinaires encaissées par l’Etat se sont contractées de 1,1% à 199,4 milliards DH. Cette évolution intègre un repli de 1,6% à 173,2 milliards DH des recettes fiscales, impactées notamment par la baisse de 2,9% à 76,6 milliards DH des impôts et une amélioration de 4,2% à 23,2 milliards DH des recettes non fiscales. En parallèle, les dépenses ressortent en quasi-stagnation à 217,3 milliards DH en dépit de la l’allégement de 11,6% à 49,5 milliards DH des charges de compensation. La décompensation partielle des produits pétroliers n’a pas réussi à contrebalancer la hausse de 3% à 145,9 milliards DH des dépenses en biens et services et celle de 14% à 21,9 milliards DH des intérêts de la dette. Les dépenses d’investissement, de leur côté, reculent de 9,6% à 45,3 milliards DH, soit seulement 74% du montant budgétisé pour l’année. Dans ces conditions, le déficit budgétaire se réduit de 7,1% à 52,5 milliards DH. In fine, le besoin de financement de l’Etat s’élève à 54,4 milliards DH, comblé à hauteur de 74,1% par le financement intérieur.

 

IDE : le Maroc champion en Afrique du Nord

avec 3,5 milliards dollars en 2013

Le Maroc a attiré 3,5 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) en 2013, une performance qui consolide sa place de champion de l’Afrique du Nord où les flux de capitaux sont en berne, selon la CNUCED. «Alors que l’Afrique du Nord voit ses flux se tarir suite aux crises politiques persistantes, avec une régression de 1,8 %, le Maroc demeure le champion régional avec une croissance solide de ses IDE de 24 %», précise un rapport de la CNUCED présenté à Genève. D’après ce rapport sur «les tendances globales de l’investissement», seul le Maroc a réussi à dégager une solide croissance solide à deux chiffres à un moment où les tensions politiques et sociales ont entrainé le ralentissement des flux d’investissement vers la région. La CNUCED voit toutefois se profiler à l’horizon «des signes avant-coureurs d’un retour des IDE dans les pays de la sous-région d’Afrique du nord». A l’échelle mondiale, la CNUCED table sur un rebond des IDE à 1.600 milliards de dollars en 2014, et à 1.800 milliards de dollars en 2015.

 

Partenariats-Public-Privé : colloque méditerranéen

d’évaluation à Settat

L’Université Hassan 1er de Settat, l’Institut des Etudes Politiques de Lyon et l’université de Franche-Comté (CRJFC-EA 3225) en France, organisent en collaboration avec le CRI Chaouia-Ouardigha, le 2e colloque méditerranéen sous le thème: «Les Partenariats-Public-Privé (PPP): quelles évaluations, performance et gouvernance ? Quelle contribution à la promotion des investissements ? Selon un communiqué des organisateurs, l’objectif principal de ce colloque est de réunir universitaires nationaux et internationaux, décideurs publics et privés et experts du domaine pour enrichir le débat et contribuer à la réflexion qui anime la société sur les opportunités desdits partenariats pour le service public et son efficacité pour la mobilisation du secteur privé. Au menu de cette rencontre des ateliers ayant pour thèmes « le nouveau cadre réglementaire pour les PPP », « Le PPP est-il un contrat efficace ? », « Le contrat de partenariat: un nouvel outil à comprendre », et « Quel cadre juridique pour la promotion et la protection des investissements sous forme de PPP ».

 

Turquie: la banque centrale augmente ses taux

directeurs pour soutenir la livre

La Banque centrale turque a annoncé mardi soir avoir augmenté ses principaux taux directeurs, dans une mesure d’urgence visant à juguler la chute de la monnaie nationale face au dollar et à l’euro, amorcée dans le sillage du scandale de corruption sans précédent qui agite la Turquie depuis décembre dernier. Le taux d’intérêt quotidien passe ainsi de 7,75% à 12%, alors que le taux hebdomadaire repo de 4,4 % à 10 %, a précisé la Banque dans un communiqué, publié à l’issue de la réunion extraordinaire de son comité de politique monétaire.  Juste après cette annonce, la monnaie turque s’est légèrement reprise. Elle s’échangeait à moins de 2,18 livres pour un dollars et à moins de 3 livres pour un euro. La livre turque s’échangeait lundi à plus de 2,38 livres pour un dollar et à 3,26 livres pour un euro, des niveaux record à la baisse. L’institution monétaire turque a pris cette mesure contre l’avis du gouvernement, qui reste contre l’augmentation des taux d’intérêt malgré la dépréciation de la livre, qui a perdu plus de 10 % de sa valeur depuis le 17 décembre dernier.

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