La dix-huitième année du règne de SM le Roi Mohammed VI a été, sans nul doute, marquée, au niveau continental, par le retour triomphal du Maroc à sa famille institutionnelle africaine et le projet d’intégration de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le retour à l’UA a été validé par l’écrasante majorité des pays africains, à l’issue d’un vote des chefs d’Etat africains, à l’occasion du 28ème sommet annuel de l’instance africaine, qui s’est tenu en janvier à Addis-Abeba.
En effet, l’approbation n’a été qu’une formalité car la quasi-majorité des membres de l’Union africaine avaient déjà formulé par écrit et par des déclarations officielles leur ferme volonté de soutenir la réintégration du Maroc dans sa famille institutionnelle. C’était un moment historique, qui restera gravé dans les annales de l’Histoire africaine, en présence de SM le Roi Mohammed VI qui s’est rendu, en personne, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, pour appuyer l’attachement du Maroc à sa dimension africaine. La feuille de route était déjà tracée par le Souverain qui avait balisé la voie devant la concrétisation de l’africanité du Maroc par une diplomatie royale agissante et conséquente orientée pour la promotion de l’Afrique, de son développement, de son rayonnement et de son bien être.
Car, une année auparavant, le Souverain avait remis les pendules à l’heure dans son message qu’il avait adressé au 27ème sommet de l’Union africaine. « Cela fait longtemps que nos amis nous demandent de revenir parmi eux, pour que le Maroc retrouve sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle. Ce moment est donc arrivé. Après réflexion, il nous est apparu évident que quand un corps est malade, il est mieux soigné de l’intérieur que de l’extérieur. Le temps des idéologies est révolu. Nos peuples ont besoin de concret et d’actions tangibles», avait souligné SM le Roi Mohammed VI.
Effectivement, c’est le moment de l’action efficiente. Chose que fait le Maroc depuis longtemps, car même si le Royaume avait quitté l’OUA, il n’a jamais quitté l’Afrique et il n’a jamais cessé d’œuvrer pour l’épanouissement des Africains. Il faut dire que le Maroc, planque tournante dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, a toujours répondu à l’appel de l’Afrique dans le cadre des opérations de maintien de la paix. De même, le Maroc mène une politique de partage avec ses frères Africains dans le cadre de conclusion de partenariats gagnant-gagnant, comme le montrent et les démontrent les conventions et les accords bilatéraux paraphés à l’issue des multiples périples royaux en Afrique.
C’est dire que par ce retour, qui a repositionné le Maroc au cœur de la famille institutionnelle africaine, le Royaume, au sein de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), fait montre de son engagement et de sa volonté réelle de contribuer concrètement, en tant qu’acteur majeur, à l’essor d’un continent tourné vers l’avenir. A ce propos le Maroc va indubitablement insuffler au continent africain une nouvelle dynamique dans tous les domaines, relevant du public ou du privé. Dans ce contexte, «cette dynamique vertueuse se traduit également par le rôle que joue le Maroc en tant que catalyseur des investissements étrangers vers les pays du continent», écrit le Huffington Post.
La finalité est de servir les Africains et l’Afrique. Pas moins de soixante conventions ont été conclues entre le Maroc et des pays africains durant ces dernières années. C’est dire que plusieurs chantiers sont lancés au grand bonheur de l’Afrique et des Africains.
B. Amenzou