Toyota se prépare à l’ère de l’hybride

Les pionniers de l’hybride n’attendaient que ça, à leur tête Toyota Maroc. Exonération de la vignette, réduction des droits de Douane à 2,5%, ainsi que la suppression de la taxe de luxe pour les hybrides et électriques (dont bénéficiera sa marque Lexus)… le Maroc est en passe de devenir un paradis pour les constructeurs versés dans les technologies «vertes».

Toyota Maroc le pressentait, c’est le moment idoine de renforcer la présence de sa technologie hybride sur le marché marocain. «A l’aube d’un revirement du marché automobile vers des motorisation alternatives», la filiale marocaine du constructeur japonais prévoit des lancements à profusion, cite son communiqué pour l’occasion.

Sur son stand de l’Auto-expo, Toyota Maroc fait honneur à ces technologies alternatives en débarquant avec cinq modèles, dont quatre équipés des motorisations hybrides. Il s’agit d’abord de la récente mouture de la Yaris, la compacte du constructeur, et sa déclinaison «Lounge Plus Luxe» fournie exclusivement avec un 1.5L hybride (3,6L/100 km), d’une puissance de 100 ch et une transmission automatique CVT.

On retrouve également la nouvelle Prius, avec un 1,8L hybride sous le capot de la berline aux 122 ch (3L/100km). Sur le SUV, le Rav4 est bien présent sous deux finitions, Gold et Platinum, toutes deux dotées du même bloc 2,5L hybride (4,9L/km), offrant une puissance de 197 ch et couplé à une transmission 4×2 automatiques à 6 rapports. Les deux stars du show restent cependant le CH-R, le crossover nippon, tiré par un 1,8L hybride mais disponible également avec un moteur 1,2 Turbo Essence (5,9L/100km) fournissant 116 ch, et le Fortuner 2018, le SUV de luxe doté de l’authentique motorisation D-4D (2,4L).

En effet, convaincre les conducteurs de virer vers ses technologies propres est la spécialité de Toyota depuis 20 ans, lorsque la toute première Prius a vu le jour. Depuis, plus de 25 modèles ont été vendus à plus de 10 millions d’utilisateurs dans 90 pays. L’argument phare affiché par Toyota reste le confort. « Au volant d’une hybride, on redécouvre le plaisir de conduire, on retrouve des sensations plaisantes : le silence, l’assise confortable, la diminution des vibrations. Une Toyota hybride devient un véritable havre de paix dans une jungle urbaine comme le sont les grandes villes », argumente le japonais.

En plus des avantages émotionnels et sensoriels, posséder un hybride ne coûte pas cher. Dans un premier temps, son propriétaire réalise des économies de carburant, au vu de la double motorisation thermique et électrique, puisqu’environ 50% du temps de trajet est fait en électrique. Dans un second temps, des économies sur la maintenance sont réalisées, un hybride ne possédant ni alternateur, ni courroie de distribution ou démarreur, et donc moins de pièces à changer, moins d’intervention et donc plus  d’économie.

Et désormais, avec les récentes mesures adoptées pour encourager l’hybride au Maroc, des avantages fiscaux sont à mettre à l’actif de ce genre de véhicules. En posséder un coûte rien puisque la vignette est exonérée et la taxe de luxe aussi.

Iliasse El Mesnaoui

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