Cela fait 5ans déjà que le Visa For Music, premier salon professionnel des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient, a été créé Brahim El Mazned. Aujourd’hui la plateforme musicale séduit de plus en plus des musiciens et des professionnels de la filière musicale des quatre coins du contient. Certes, actuellement, le secteur de la musique fait face à des enjeux considérables, mais le VFM continue sereinement son aventure.
«Nous ferons tout pour que cette 5ème édition du VFM puisse se faire. J’espère que ne sera pas la dernière ! En effet, je souhaite également que ce projet puisse trouver une écoute pour que cette aventure continue», nous confie le fondateur de l’événement dans une interviewée livrée à Al Bayane.
Selon Brahim El Mazned, le projet, malgré toutes les réunions qui ont été faites avec le secteur privé comme avec le secteur public, il a encore du mal à être compris malgré ses retombées sur les artistes marocains et sur la «filière» musicale nationale.
«C’est un rendez-vous qui apporte beaucoup à la ville de Rabat. C’est une plateforme professionnelle à laquelle tous les opérateurs du Maroc sont très attachés. C’est un projet structurant pour la filière. Ce projet cherche à avoir plus de mécènes que de sponsoring. Il faut mener une réflexion sur le partenariat public- privé», a-t-il affirmé. Par ailleurs, la date de la 5ème édition est déjà fixée. L’événement se déroulera comme à l’accoutumée du 21 au 24 novembre.
Quelles sont alors les nouveautés de cette édition ? Dans le cadre de cette nouvelle édition, les organisateurs organiseront un tas d’actions et d’activités dont des formations qui sont d’ailleurs au cœur de la ligne éditoriale du Visa For Music, des conférences, des rencontres interprofessionnelles…
«Cette 5ème édition sera l’une des très belles éditions du VFM. On a des artistes marocains résidants à l’étranger qui ne manqueront pas ce rendez-vous musical professionnel», rassure-t-il.
Visa For Music est un projet qui a évolué, qui a grandi et qui est devenu la première plateforme africaine de cette nature, explique-t-il.
Pour Brahim El Mazned VFM est la première manifestions culturelle africaine qui n’est pas uniquement attendue par les artistes marocains, mais aussi des autres artistes de tout le contient et le reste du monde entier.
La preuve ? La direction de la plateforme, a reçu, a-t-il ajouté, quelque 800 candidatures de plus de 60 pays. «Les artistes comme les opérateurs culturels du monde entier souhaitent venir en novembre à Rabat. D’abord, on a des hôtels qui sont déjà réservés en ce moment par les opérateurs qui viennent à leurs propres moyens parce que nous avons souhaités que le Maroc soit une plateforme pour les artistes du monde. Dans cette optique, le jury a sélectionné un certain nombre d’artistes», conclut-il.
Le jury du VFM5 est composé de May Mostafa qui gère El Genaina Theater pour les arts et la culture en Egypte, Moulay Ahmed Alami, président du Jazzablanca, le conférencier Sipho Sithole (Afrique de Sud), Tony Mefe du Cameroun qui est directeur de Scène d’Ebène et Rachid Briki un acteur important du secteur de la Culture en Algérie.
Mohamed Nait Youssef
