Mohssine Aznague, du panache à revendre

Un bel exemple de transcendance entrepreneuriale

Saoudi El Amalki

Il y a de ces jeunes compétences qui ne cessent de crever l’écran là où ils font sensation dans leur domaine. Pétillants de verve et d’engouement, ils mettent du feu aux poudres pour faire florès en tel ou tel projet qui leur tient à cœur.

Pareil au tison qui crépite sur le brasier, ils ne cèdent jamais aux traquenards, en cours de chemin et s’en vont jusqu’au bout de leur rêve ardent. Notre pays compte parmi ses filles et garçons, des prodiges fougueux et pétulants qui l’honorent et l’érigent au summum de l’éminence.

Mohssine Aznague, un virtuose galopant de cette trempe, fait certainement partie de cette flopée de jeunes cadres qui, tambours battants, confectionne son bout de route, avec passion et ferveur.

Dès ses premières cavalcades, il s’en alla dans les pays des vikings, aiguillonner en terres suédoises ses connaissances pour meubler son esprit scrutateur et affûter son génie flamboyant.

En Scandinavie où il amorçait ses études universitaires, il a déjà fait ses preuves en y enfantant ses petites merveilles en événementiel, à Stockholm en 2009.Un peu plus tard, en 2013 à Oslo, il récidivait avec une rencontre de plus de 3500 participants au Sommet des universités du monde.

Depuis ces baptêmes d’aventure où il damait le pion par ses trouvailles en matière de management, il prend goût à ce hobby de prédilection auquel il met du cœur et du savoir-faire. Et puis, une fois rentré au bercail, débordant de sève et de punch, il se lançait dans son ouvrage préféré qui brillait d’intégrité et de sérieux.

Ce qui valait la confiance et l’adhésion des partenaires du jeunot artisan dont les projets, joliment ficelés et prisés, parvenaient à attendrir les bailleurs de fonds. L’année 2015 fut, sans conteste, la cerise sur le gâteau qui scellait à son labeur créatif, une réelle pincée d’amour dans son petit cœur d’enfant ensorcelé. En effet, il avait  un sacré cran d’aller s’évertuer à tenir au palace du Sofitel d’Agadir, le fameux Sommet africain d’agriculture auquel il conviait des sommités avérées de ce secteur.

Plus de 350 visiteurs dont un éventail d’ambassadeurs venus de nombre de pays du continent, ainsi que de tous les coins du monde. Tout feu, tout flamme, le jeune initiateur de cet événement de taille allait tressaillir de trac face à une affluence de si haut niveau, lui qui paraissait si frêle et fluet, du haut de sa fleur d’âge, mais épris de volupté frénétique.

«Vous savez, à peine fus-je en face de cet imposant parterre, lors du mot de bienvenue à l’assistance, qu’une doucereuse frayeur m’envahissait à mort. Mais, très vite après, je me ressaisissais comme si je me faisais coller les ailes, sur le pupitre en perchoir.

C’était un beau moment de fierté et de béatitude!», confiait-il pour avoir réussi non sans éclat, cette sublime aventure. Et de poursuivre : «Ce n’est pas du tout les bonnes volontés qui peuvent manquer. Si on est porteur d’un projet de valeur, on est soutenu à bras le corps, par les sponsors de toutes parts!». A présent, il est en train de mettre sur orbite dans l’avenir, un rassemblement de réflexion et d’échange autour de la thématique ayant trait aux «apports des Tours Operators sur le tourisme nation».

En plus de ses activités entrepreneuriales en matière d’export agro-alimentaire, Mohssine Aznague s’embarque également dans le domaine du consulting en éducation. Pour ce faire, il fondait une entreprise baptisée «Expertia group» dont Campus Espagne en 2016, conçue aux hispanophones de la région du sud en particulier, par le biais d’une convention avec l’Ecole Supérieure/Business School (ESMS), consacrée aux étudiants désireux de poursuivre leur dessein en terres ibériques avec des enseignants qualifiés venus d’Espagne.

Cette action novatrice vise à faciliter les études en péninsule voisine et accompagner les étudiants aux différentes phases procédurales à entretenir en termes de formalités, de visas, d’accueil, d’hébergement et bien d’autres. D’autant plus qu’il est question de rapprocher ces études en assurant l’année préparatoire à Agadir, au lieu de l’accomplir en Espagne pour permettre l’allégement des dépenses estudiantines.

Histoire de délocaliser les études préliminaires, ce que l’on appelle sur place de «Selectividad». Enfin, il faut bien dire que Mohssine Aznague incarne bel et bien un modèle patent de jeune patriote dont a besoin la nation pour relever les défis d’un pays en constante émergence et en quête de ses compétences.

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