La conception de proximité qui a toujours émaillé la région Souss Massa fortifie, à chaque fois, le maillage entre les diverses composantes de cette contrée à dominance rurale, au territoire de laquelle abondent les carences et les contraintes, à plus d’un titre. Il appartient aux différents acteurs institutionnels, représentatifs et associatifs de coordonner les efforts de toutes les compétences en présence afin d’assurer communément les conditions appropriées d’un net développement durable, édifiant et complémentaire, à travers la planification des projets sectoriels stratégiques. De même, il importe de favoriser, au préalable, un dialogue concerté et constructif qui marque le fondement démocratique, étant le socle essentiel de toute promotion escomptée.
En fait, la synergie requise s’illustre, à chaque fois que la conscience collective est interpellée, pour mettre en place un programme de développement économique et social dans le milieu rural. Une réelle volonté se fait prévaloir en vue d’asseoir la personnalité de la zone de ce chantier et de raffermir les liens communs et mettre en oeuvre une feuille de route à même d’absorber les déficits régnant dans une large population déshéritée. De surcroît, les divers intervenants sont appelés à décortiquer les différentes clauses de la charte nationale de l’environnement pérenne et du développement.
Il est bien évident que les attentes des populations du monde rural de la préfecture d’Agadir Ida Outanane sont rudes et insistantes, en particulier la rareté des moyens et la faiblesse des budgets des communes. Cette situation critique nécessite, de ce fait, l’élaboration d’un plan de développement déterminant les perspectives de la communauté locale, par le truchement des stratégies innovantes, des échéanciers définis et des mécanismes de concordance et d’évaluation, en fonction des spécificités.
En fait, pour endiguer tout imprévu aléatoire, notamment les crues d’intempéries ou encore les indigences de précipitations, il va falloir anticiper au moment opportun, avec beaucoup d’ardeur pour mobiliser tous les intervenants à se comporter de la même manière. Enfin, les secteurs sociaux, tels l’enseignement, la santé et de la formation professionnelle demeurent constamment le souci majeure de cette dynamique, dans l’esprit des responsables respectifs directs, mais également toutes les constituantes de la région. L’éducation est l’affaire de tous, car elle concerne aussi les responsables des autres services, ainsi que les parents et la société civile. Le phénomène du décrochage scolaire provient également du fait que les parents, pour des raisons d’ordre cultuel, empêchent leurs progénitures, surtout les filles, d’aller à l’école. Il va falloir alors les persuader, par des méthodes beaucoup plus pédagogiques, empreintes de confiance et d’assurance.