Barassat: l’adoption de l’Accord Agricole, nouvelle consécration de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire

L’adoption par le parlement européen de l’Accord agricole avec l’Union européenne (UE) constitue une nouvelle consécration de la légalité et de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire national et une confirmation de l’attachement de l’UE à son partenariat avec le Royaume, a affirmé la députée Fatima Zahra Barassat, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des Représentants.

Intervenant lundi 28 janvier courant lors de la discussion par les députés de l’impact de cette décision en présence du ministre concerné, la députée a rendu hommage à la diplomatie marocaine et en particulier à la commission mixte Maroc-UE pour cette victoire qui conforte le Royaume dans ses droits inaliénables de souveraineté sur l’ensemble de son territoire y compris ses provinces du sud. C’est un message très fort aux adversaires de l’intégrité territoriale, a-t-elle expliqué.

Elle s’est également interrogée sur les mesures prises pour tirer profit de ce partenariat dans le but de créer notamment de nouvelles opportunités d’emploi, de développer les industries de transformation et de soutenir davantage l’agriculture solidaire, estimant que cet accord offre effectivement de grandes opportunités pour promouvoir en un mot le développement socioéconomique du pays et son ouverture sur de nouveaux marchés.

Répondant à une question centrale sur «l’Accord agricole avec l’UE» à la Chambre des représentants, le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a indiqué que l’adoption de cet accord agricole avec l’UE constitue une confirmation de l’attachement de la partie européenne à un «accord stratégique, solide et équilibré» avec le Maroc. Elle représente une consécration des attentes des Marocains envers leur premier partenaire économique, politique et social.

Selon le ministre, ce vote est venu couronner un long processus de négociations. Il a en effet permis de mettre fin aux manœuvres ayant relativement gêné l’avancement des négociations, au cours desquelles la partie marocaine a mis l’accent sur la protection de l’agriculture solidaire pour améliorer le revenu des petits et moyens agriculteurs et les conditions d’accès aux marchés pour l’agriculture productive et concurrentielle, qui constitue l’un des piliers des exportations nationales.

Aux termes de cet accord, il a été convenu de libéraliser l’exportation de l’ensemble des produits agricoles, dont l’huile d’olive, exception faite de sept produits, dont les tomates et la clémentine, ainsi que certains légumes dont le quota à l’exportation a été sensiblement revu à la hausse. Pour ce qui est des importations, les produits seront divisés en trois catégories, dont l’une concerne les produits qui seront directement libéralisés, dont les intrants et l’industrie agricole nécessaires à l’accompagnement de la production.

La deuxième catégorie comprend des produits qui seront libéralisés sur une période de cinq ans, en l’occurrence ceux pour lesquels le Maroc dispose d’un avantage concurrentiel net et qui ne représentent pas une menace pour le tissu productif, tels que les légumes surgelés et certains aliments de conserve, tandis que la troisième catégorie concerne les produits qui seront libéralisés sur une durée de dix ans, tels que le coton, le riz et le chocolat, à l’exception de 19 produits qui ne seront pas libéralisés avec la fixation de contingents tarifaires pour soutenir la compétitivité.

M’Barek Tafsi

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