Comme attendu, le FUS de Rabat a fait match nul en Algérie devant le club du MO Bejaia (0-0), dimanche soir en demi-finale aller de la Coupe de la Confédération (CAF), au stade de l’Unité Maghrébine de la ville algérienne.
Cette rencontre dirigée par un trio arbitral ivoirien conduit par Denis Dembele, assisté de ses deux compatriotes Marius Donatien Tan et Moussa Bayere, a été dominée par le FUS face à cette formation algérienne qui a certes évité la défaite mais n’a pas pu éviter ce but encaissé par ses filets qui pourrait donner l’avantage au FUS lors du match retour.
Le match retour se jouera dimanche 25 septembre à Rabat et sera arbitré par le gambien Bakary Papa Gassama.
Dans l’autre demi-finale, l’équipe tunisienne de l’ES Sahel et celle congolaise du TM Mazembe ont fait également match nul (1-1) à Sousse.
C’est un bon résultat pour le FUS qui reste favori pour réussir la qualification en finale surtout que son nul en Algérie est positif en raison du but marqué à l’extérieur. On parle désormais d’une finale entre le FUS et le TP Mazembe qui est aussi plus proche de la qualification après son nul précieux à Tunis.
Et contrairement au FUS qui aurait pu revenir au Maroc avec une victoire, l’autre représentant du football marocain en Ligue des Champions, le Wydad de Casablanca, a déçu. Il a hypothéqué ses chances de qualification en finale après sa défaite sévère (4-0), vendredi dernier, en Egypte devant le club du Zamalek, lors de la demi-finale « aller » disputée au stade Borj Al Arabe, à Alexandrie.
Le WAC disputera le match « retour » au complexe Moulay Abdellah à Rabat, le samedi 24 septembre, sans son entraîneur le Gallois John Toshack, limogé juste après suite à cette défaite lourde de conséquences.
Quoi qu’il en soit, le WAC n’a pas réagi d’une manière juste et sage. Limogé un coach suite à une défaite n’est pas bon un club appelé à se racheter au match retour, dans une semaine à domicile et devant son public.
On parle de plusieurs noms à la succession de Toshakck. Une commission de l’équipe composée du président, du secrétaire général et du directeur technique se penche, jour et nuit, sur les dossiers et CV des candidats à ce poste qui reste éjectable à moins qu’un miracle n’arrive.
En attendant, des entraîneurs sont souhaités tels le fils de la boite rouge, Fakhreddine Rajhy, souvent appelé à la rescousse quand l’équipe traversait une mauvaise passe, en pensant au titre de champion du Maroc 2010 remporté avec Friekh qui avait renversé la situation à 3 journées de la clôture du championnat alors que les pronostics étaient clairement en défaveur des Rouges après le départ de Baddou Zaki au lendemain d’une défaite au derby face au Raja (1-0). Les décideurs du WAC pensent également à un autre fils du club, Mohamed Souhail, mais aussi à Aziz El Amri et le Tunisien Nabil Maâloul.
Attendons les prochaines heures qui seraient décisives pour la succession de Toshack, un coach limogé, certes après une défaite dans une première manche décisive en Ligue des Champions et autre élimination en Coupe du Trône.
Mais il ne faut pas oublier que le WAC se trouvait dans l’impasse avant l’arrivée de ce technicien gallois avec lequel il s’est qualifié pour les demi-finales de cette compétition après avoir remporté le titre de la Botola qui lui faisait défaut depuis après 5 années de disette…
Rachid Lebchir