Francs succès du Forum des étudiants et jeunes de Tanger et de la rencontre d’Agadir sur le Code de la famille

Dans le cadre de la dynamique que connaît le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) et de la mise en œuvre de son plan d’action pour 2025, un programme chargé a marqué la fin de semaine avec deux rencontres d’envergure : la première à Tanger, vendredi, et la seconde à Agadir, samedi.

Ces deux événements ont été marqués par les interventions percutantes du Secrétaire général du parti, Mohamed Nabil Benabdallah, qui a saisi l’occasion pour dresser un véritable réquisitoire contre la politique – ou plutôt l’absence de politique – de l’actuel gouvernement, qu’il a qualifié d’aux abois. Il a fustigé un exécutif qui ne cesse de se glorifier d’exploits imaginaires, alors même que la situation socio-économique et politique du pays se détériore à un niveau sans précédent.

À l’heure où les défis sont multiples et où la population subit de plein fouet une crise grandissante, les partis de la majorité, déconnectés des réalités du peuple, semblent davantage préoccupés par les échéances électorales de 2026. Chacun s’autoproclame vainqueur des prochaines élections, cherchant à s’arracher le leadership, tandis que leurs discours se focalisent déjà sur la formation du gouvernement de la Coupe du monde 2030.

Face à cette situation préoccupante, Nabil Benabdallah a appelé, avec force, au départ immédiat d’une équipe ministérielle incapable de répondre aux attentes des citoyens, indifférente aux souffrances des catégories sociales les plus vulnérables et aux classes moyennes, qui s’appauvrissent de jour en jour.