Après l’Afrique du Sud, la bourse de Casablanca devient la deuxième place financière à mettre en place un dispositif de reconnaissance et de prise en forme des engagements en matière de responsabilité sociale.
En effet, la place casablancaise, en collaboration avec l’agence internationale indépendante de recherche et services ESG VigeoEiris, vient de lancer le premier indice ESG «Casablanca ESG 10», un indice de référence Environnement, Social et Gouvernance.
Le «Casablanca ESG 10» ajoute aux critères financiers classiques des critères de sélection environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance sans abandonner la recherche de rendement. L’indice est composé de 10 valeurs cotées en continu à la Bourse de Casablanca, à savoir Attijariwafa bank, BCP, BMCE Bank, BMCI, Cosumar, Ittisalat Al-Maghrib, LafargeHolcim Maroc, Lydec, Managem et Wafa Assurance. Les entreprises qui composent l’indice ont été évaluées et classées sur la base de leur conformité aux 38 critères et plus de 330 indicateurs de responsabilité environnementale de gouvernance, sociale et sociétale appliqués par VigeoEiris.
En effet, Ces entreprises ont été évaluées et classées sur la base de leur conformité aux 38 critères et plus de 330 indicateurs de responsabilité environnementale de gouvernance, sociale et sociétale appliqués par VigeoEiris.
Cette évaluation prend également en compte la pertinence de leurs engagements, l’efficacité de leurs systèmes managériaux et leur capacité à maîtriser les risques et à améliorer leur performance. Selon VigeoEiris, les facteurs de durabilité sur lesquels les entreprises notées au Maroc apparaissent le moins engagées sont la réduction des émissions atmosphériques, clarté et qualité des systèmes de rémunération, transparence des stratégies d’influence, engagements responsables avec les fournisseurs, etc.
En marge du lancement de ce nouvel indice, la Bourse de Casablanca a consacré les tops performers ESF de l’année et ce tenant compte du bon score atteint en matière d’engagement et de maîtrise des risques de responsabilité sociale.
K.Khennach