En dépit de l’extension des structures de l’université Ibn Zohr, en vue de planter ses multiples embryons dans la quasi moitié du territoire du pays, on notera, non sans révolte, la prolifération de pratiques condamnables dans nombre d’unités.
Il n’est pratiquement pas un secret pour personne que certains responsables n’ont jamais froid aux yeux de se mouiller dans des manœuvres sordides, au niveau des masters et des doctorats, au point de transformer ces cycles supérieurs en réelle bourse de vente et d’achat, sous les yeux louches et complices du grandissime «soudoyé».
Bien évidemment, on ne saurait mettre tout le monde dans le même panier, puisque bon nombre d’acteurs probes des composantes de l’université se conduisent dans le civisme absolu.
Mais il convient de dire que le «vice» s’est particulièrement répandu à l’ENCG, il y a quelques années, avec ce large «sourire» sournois qui dissimule un si bas quolibet.
On s’étonnera à présent, que ce «vice» postule, sans nulle vergogne, à siéger à la présidence de l’université, avec le soutien du président sortant, au service duquel il s’ingénie à remuer monts et montagnes, pour parvenir à sa succession.
D’abord, à l’échelon de la commission d’entretien où il avait fait pression auprès du ministre de tutelle pour y incorporer les siens. Ensuite, il fait usage de ses nouveaux «hôtes», par les moyens les plus hideux, afin de barrer la route à son ancien «ami», bien que ce dernier réputé être bon gestionnaire, compétent et intègre de l’avis de tous.Une façon des plus abjectes de tenter de faire perdurer la dépravation au sein de l’université Ibn Zohr, sous la conduite à distance, comme à la «Poutine», de son «novateur» narquois, aux couleurs azur.
D’autre part, on croit bien savoir que la nouvelle bâtisse baptisée «business center», mitoyenne de l’école en question, ne serait pas conforme aux normes requises, sans que personne n’ait osé intervenir pour y remédier, en dépit des anciennes alertes de l’hôtel de ville. En ces temps de vigilance, confortée par l’éveil survenu suite à la visite royaume, sans doute, s’y mettra-t-on pour inculper l’auteur de ces anomalies urbanistiques. Dans le même ordre d’idée, on se rappellera le déficit des PCD des communes relevant de la province de Taroudant où l’ancien responsable de ladite école avait foutu en l’air cette opération, avec des «copier-coller» malveillants, moyennant des fonds «subtilisés», sans aucune rentabilité plausible.
De même, on se serait payé la tête des partenaires canariens, avec des relations entachées d’équivoques douteuses, pour en tirer des profits personnels.Tout en y joignant également, la disparition «mystérieuse» des équipements informatiques, au grand jour et à coups de bagatelle sommes, sans parler de viles séquelles dans lesquelles se débat aujourd’hui l’école laissée pour compte, à cause de toutes ces irrégularités de naguère… On se limitera à ne citer que celles-ci, de peur de lasser et indigner davantage le lectorat. Comment alors, pourrait-on confier la présidence à un aussi horrible postulant dont le passé n’est guère digne de foi et dont le roussi est nauséeux?