Consolider les relations d’amitié séculaire et de coopération fructueuse entre les deux pays

pays, ainsi que sur la poursuite de la coordination de la concertation sur les différentes questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.
Ces audiences royales interviennent dans le cadre de la visite officielle de travail qu’effectue Sa Majesté le Roi aux Etats Unis d’Amérique, au cours de laquelle une rencontre de haut niveau réunira le Souverain au Président américain, M. Barack Obama.
Cette audience s’est déroulée, du côté américain, en présence de Mme Beth Jones, sous-secrétaire d’Etat, M. Prem Kumar, Directeur Moyen-Orient et Afrique du nord à la Maison Blanche et de Derek Chollet, sous-secrétaire d’Etat pour l’Asie pacifique.
Du côté marocain, cette audience s’est déroulée en présence de Taib Fassi-Fihri, Conseiller de SM le Roi et de Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la coopération.

Donner une nouvelle impulsion aux échanges économiques bilatéraux

Il faut dire que La visite de travail qu’effectue Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux Etats-Unis d’Amérique constitue une occasion pour donner une nouvelle impulsion aux relations et aux échanges économiques bilatéraux afin de les hisser au niveau de l’excellence des relations politiques et diplomatiques privilégiées et séculaires liant Rabat et Washington depuis le 18ème siècle.
Les échanges commerciaux entre le Maroc et les Etats-Unis, liés par un Accord de libre-échange (ALE) en vigueur depuis 2006, n’ont cessé, en effet, de progresser au cours des dernières années grâce aux efforts conjoints des deux pays et de leurs dirigeants respectifs.
La Maison Blanche avait, en effet, affirmé récemment que la visite de SM le Roi aux Etats-Unis est l’occasion de promouvoir la coopération entre Rabat et Washington dans le but notamment de renforcer le partenariat stratégique liant les deux pays et «promouvoir le développement économique au Moyen-Orient et en Afrique».
L’ALE avec le Maroc, le seul signé par les Etats-Unis dans tout le continent africain, contribue significativement au renforcement des relations économiques entre les deux pays, comme en témoigne le volume des échanges commerciaux qui ont triplé depuis l’entrée en vigueur en janvier 2006 de cet accord et les opportunités qu’il offre pour élargir et diversifier les flux des investissements des deux côtés de l’Atlantique.
L’Accord de libre-échange a ainsi permis d’éliminer les droits de douanes sur plus de 95 pc des biens et services échangés entre les deux pays, et d’ouvrir la voie à de nouvelles opportunités pour le commerce et les investissements.
Les échanges commerciaux bilatéraux ont, par conséquent, enregistré en 2012 un chiffre record de 4,92 milliards de dollars, contre 2,25 milliards en 2007.
Parallèlement, quelque 120 entreprises américaines opèrent actuellement au Maroc où elles ont investi près de 2,2 milliards de dollars et créé plus de 100.000 emplois directs et indirects.
Le Maroc a aussi fait son entrée, pour la première fois en 2011, au «Top 5» des marchés arabes les plus importants pour les Etats-Unis, selon un classement établi par la Chambre arabo-américaine de Commerce (NUSACC) sur la base de statistiques officielles du gouvernement US.
De l’avis de plusieurs responsables américains, l’Accord de libre-échange avec le Maroc offre des «opportunités énormes» d’échanges et d’investissements à tous les niveaux pour les deux pays, d’autant plus que le Royaume, de par son emplacement géographique stratégique, constitue une passerelle vers la région du Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe.
Pour la Représentante américaine adjointe au Commerce, Miriam Sapiro, le leadership économique du Royaume, couplé à son emplacement géographique stratégique entre l’Afrique, le Moyen Orient et l’Europe, offrent un «potentiel énorme» pour davantage de commerce et d’investissements entre le Maroc et les Etats-Unis.
Les produits agricoles et agroalimentaires marocains représentent l’un des secteurs qui bénéficient de l’existence d’un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, dont le marché représente de grandes opportunités pour ces exportations.
Les Etats-Unis ont, en effet, doublé au cours des dix dernières années leurs importations alimentaires et importent actuellement plus de 85,5 milliards de dollars de produits agroalimentaires à travers le monde.
En octobre dernier, le port de Wilmington (Etat de Delaware, Est) et le groupe d’export «Fresh Fruit Maroc» avaient ainsi conclu un accord de cinq ans portant sur l’importation de la clémentine marocaine vers le marché nord-américain.
Wilmington, dont le port représente la plus importante plate-forme portuaire américaine en termes d’importation de marchandises périssables (fruits et concentré de jus, notamment) et la plus grande plate-forme de stockage frigorifique en Amérique du Nord, est en effet la principale porte d’entrée des exportations de clémentines marocaines vers la région, tout en étant un hub de distribution majeur desservant quelque 200 millions de consommateurs.
L’accord porte, ainsi, sur le maintien jusqu’en 2017 du port de Wilmington comme hub de distribution en Amérique du Nord des exportations de clémentines du groupe «Fresh Fruit Maroc», qui devront être marquées par une augmentation estimée à 30 pc durant la saison actuelle (octobre 2013 – mars 2014).
Il prévoit aussi l’arrivée chaque année de 10 à 13 cargaisons à partir du Maroc, avec un volume annuel estimé à 35.000 tonnes de fruits.
Depuis 2000, date du lancement des exportations de «Fresh Fruit Maroc» vers le port de Wilmington, le groupe marocain a exporté plus de 242.000 palettes de clémentines d’une valeur marchande estimée à plus de 345 millions de dollars.

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