Deux projets panafricains lancés à Rabat

Transition énergétique

Deux projets panafricains portant sur le changement climatique et les énergies durables ont été lancés, mardi à Rabat, lors d’un atelier organisé par l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre du Maroc (AESVT).

Cet atelier, tenu en partenariat avec le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable et l’Alliance Panafricaine pour la Justice Climatique (PACJA), a offert l’opportunité de débattre des défis et perspectives de la transition énergétique, de la réduction des émissions et de l’adaptation au changement climatique.

Il était également question d’évoquer les grandes lignes des deux projets environnementaux portés par l’AESVT et ses partenaires ainsi que d’échanger sur les actions conjointes à mettre en place, en vue de garantir un meilleur accompagnement en la matière.

Les discussions se sont articulées autour de l’appui à la société civile environnementale marocaine pour renforcer son positionnement en Afrique, de la contribution à la promotion de la stratégie climatique marocaine au niveau africain, ainsi qu’à la sensibilisation aux grands défis du Maroc face au développement durable et aux changements climatiques.

Il s’agit aussi de renforcer les capacités des acteurs marocains et leur compétence en matière de la mise en place de la stratégie bas carbone post Covid-19, et préparer la participation de la société civile marocaine à la COP 27 en Égypte.

Le premier projet, qui bénéficie du soutien de l’Agence suédoise de développement international (SIDA), a pour objectif d’unifier l’action de l’Afrique pour un développement résilient à l’ère de la Covid-19. Il couvre douze pays africains à savoir le Kenya, l’Éthiopie, la Tanzanie, le Rwanda, le Niger, le Cameroun, la Zambie, le Botswana, le Maroc, le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Gabon.

Le second projet porte sur la transition énergétique centrée sur les personnes en Afrique. Il est conduit par la Coalition africaine pour l’accès durable à l’énergie (ACSEA) dans cinq pays africains (Botswana-Cameroun-Kenya-Maroc-Nigeria).

Dans une déclaration à la MAP, le membre du comité exécutif continental auprès de la PACJA, Augustine Njamnshi (Cameroun), a indiqué que cet atelier vise notamment le lancement des projets à portée environnementale et durable.

Le responsable panafricain s’est dit « réjoui » du lancement de ces deux projets au Maroc, mettant en exergue le leadership africain du Royaume en la matière.

Pour Saïd Chakri, de l’AESVT, la participation massive des représentants de la société civile africaine à cet évènement est une reconnaissance de la place du Royaume en Afrique.

« Plusieurs délégations africaines sont venues au Maroc pour donner le coup d’envoi des projets relatifs à la transition énergétique, où le Royaume figure désormais parmi les pays bénéficiaires du projet », a-t-il dit dans une déclaration similaire.

L’objectif étant de renforcer les compétences de la société civile et des acteurs locaux en matière de changement climatique et des Objectifs de développement durable (ODD), a-t-il enchainé, notant que l’AESVT entend à travers la diplomatie associative s’ouvrir sur des compétences africaines, forte des liens de coopération fructueuses tissées depuis plusieurs années.

Intervenant à cette occasion, le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Mohamed Benyahia, a passé en revue les différentes initiatives et actions mises en œuvre par le Maroc, conformément à ses engagements internationaux en termes d’ODD.

Au programme de cet atelier, qui se poursuivra mercredi à Casablanca, figurent plusieurs thématiques à débattre notamment « Enjeux et défis de l’Énergie au Maroc et en Afrique » et « Implémentation des ODD au niveau africain et du Maroc ».

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