Devoir de mémoire et de fidélité

25ème anniversaire de la disparition du leader Ali Yata

Mohamed Khalil

Cimetière des chouhadas (Martyrs) de Casablanca. Vendredi à midi. Ils étaient là, en fidélité à la mémoire de celui qui a été, durant près d’un demi-siècle le fondateur, le militant et le leader du Parti communiste marocain, interdit en 1959, du Parti de la libération et du socialisme (PLS), légalisé en 1968 mais interdit lui aussi en 1969. Feu Ali Yata, 25 années après son décès, ne subit pas le poids de l’usure du temps et de l’oubli. Ses camarades, de différentes générations, étaient là pour le souvenir et la mémoire de celui qui était une école politique pour toute une génération de militantes et de militants.

Plusieurs dizaines de militantes et de militants du Parti ont répondu, ainsi, à l’appel du Bureau politique du PPS pour célébrer cet anniversaire. Venus essentiellement des régions de Casablanca et Rabat, ils ont tenu, malgré la période estivale, à dire leur fidélité au grand disparu et à ses idées émancipatrices. Même les nombreux absents (à cette cérémonie commémorative) n’ont pas omis de rendre un hommage au défunt, sur les réseaux sociaux.

Unis autour du Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, Mohammed Nabil Benabdallah, accompagné par Elias Yata, petit fils de Si Ali et fils de notre regretté camarade Nadir Yata, ainsi que par des membres du Bureau politique du PPS, ils ont fait le déplacement pour rendre hommage à tout ce que ce leader a fait pour le Maroc et le PPS et dire leur fierté et reconnaissance à ce grand leader qui a consacré sa vie à la lutte pour un Maroc libre, indépendant, démocratique et progressiste.

L’on aura observé une présence honorable des élus du Parti, notamment de ses députés, venus s’associer à ce recueillement.

La présence d’une forte délégation du directoire de Bayane.SA, d’anciens travailleurs et journalistes, dans les journaux d’Al Bayane était également remarquée, avec la présence de Si El Khyati, ancien typographe et metteur en page des journaux Al Kifah Al Watani et Al Moukafih au sein de l’IMPRIGEMA… puis d’Al Bayane et Bayane Al Youm à l’imprimerie de la rue de Benzarte (ex la Réole).

Tous les présents, dont une bonne proportion de militantes, ont eu une pensée militante et affective à ce fondateur qui a initié les idées du socialisme au Maroc et qui en a payé le tribut très cher par ses grands sacrifices face à la répression, l’emprisonnement, l’exil  et les censures.

Tous, ils ont gardé en mémoire ce grand patriote intransigeant, ce militant et dirigeant inlassable pour le progrès, la démocratie et la justice sociale et ce combattant internationaliste connu des partis ouvriers et des mouvements de libération nationale à travers le monde.

Ce fut un grand moment de grande émotion devant l’empreinte ineffaçable laissée par le défunt et de son éclairage de la voie de la lutte de notre peuple, laissant, ici bas, bien des traces sur la voie du combat contre le colonialisme, pour l’indépendance nationale, politique et économique, et l’émancipation sociale.

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