Hakimi remporte son premier titre avec le Paris Saint-Germain.

Lions de l’Atlas

Le Paris SG a remporté le 10e titre de son histoire, égalant le record de Saint-Etienne, après son nul contre Lens (1-1) samedi, qui a ressemblé à sa saison en demi-teinte, entre fulgurances individuelles et ultras frondeurs, dans une ambiance tout sauf festive.

Le strict minium: le PSG s’est contenté du point qui lui manquait pour verrouiller la première place jusqu’à la fin de saison, face à des Artésiens réduits à dix durant la dernière demi-heure, lors de la 34e journée.

Lionel Messi, d’une belle frappe à l’extérieur de la surface (68e), a déroulé le tapis rouge pour le nouveau roi, mais l’égalisation de Corentin Jean (88e) en fin de match a gâché la parade.

Détrôné par Lille la saison dernière, le PSG retrouve un statut plus conforme à ses énormes moyens financiers qui lui permettent d’écraser la concurrence nationale.

Dans le palmarès du foot français aussi, le club de la capitale va désormais siéger tout en haut, grâce à cette « Decima » qui lui permet de revenir à la hauteur de Saint-Etienne, et de doubler Marseille.

Mais il y aura peut-être un astérisque à ajouter, tant l’ambiance a été « bizarre » toute la soirée, comme l’a admis l’entraîneur Mauricio Pochettino, l’une des cibles de la contestation des ultras.

Au coup de sifflet final, les joueurs parisiens ne sont pas allés saluer les ultras, dont une centaine a quitté leur tribune en cours de match pour aller célébrer devant le stade, avec pétards et fumigènes.

Le club prévoit une célébration avec le public contre Metz lors de la dernière journée le 21 mai.

L’obsession du propriétaire qatarien du PSG pour la Ligue des champions a relégué au second plan la Ligue 1 au niveau des émotions. Ce n’est pas ce titre qui va effacer la déconvenue des 8es face au Real Madrid.

Les joueurs n’ont pas réussi, non plus, à arracher des applaudissements d’un Parc des Princes silencieux, en raison de la grève des encouragements des ultras, pour le troisième match de suite.

Grâce à ce sacre, le PSG jouera sans pression ses quatre derniers matches. L’enjeu sera ailleurs. Quand ce n’est pas la Ligue des champions, c’est le mercato qui anime la vie du club.

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