Hommage à Mohamed Amine Sbihi, ministre de la Culture

Au menu de cette manifestation : des activités culturelles, sportives et mais aussi artistiques qui ont bien illustrées le thème de cette édition. De même,  des ateliers pour les associations locales, soirées artistiques notamment avec Ahawach, le groupe Tnzourft Band, la troupe ijdikan d’Ifrane, l’artsite amazigh, rayssa Fatima Tachtoukat , et l’artiste Lhoucien Amrakchi, ont meublé le programme de la première journée de ce rendez vous artistique .
Ainsi, la ville d’Ifrane mérite, comme l’a indiqué Mohamed Amnoun, directeur du festival et président de l’association Ifrane pour le  développement touristique,  d’être nommée «une terre de tolérance et la coexistence».
Par ailleurs,  une conférence nationale sur le thème : «le patrimoine et l’identité» en participation d’un parterre de professeur chercheurs, docteurs et journalistes en l’occurrence du chercheur amazigh Ahmed Assid, le docteur Azidine Bounit, le professeur El houcien Ait Bahcine et  bien d’autres été parmi les activités marquantes du deuxième jour d’Amsadar.
Une deuxième soirée en termes de reconnaissances a été placée sous « la fidélité pour les fidèles».
Dans cette optique, des hommages qui ont été rendus aux différentes personnalités locales et bien d’autres notamment les porteuses des valeurs de la tolérance, la paix et la cohabitation au Maroc.
Un hommage aussi a été rendu au ministre de la culture, Mohamed Amine Sbihi et l’artiste Fatima Tabaamrant, le réalisateur du documentaire «Amoudo », Lahcen Boufous et d’autres.
Lors de cette soirée, les groupes les stars Goulmim, groupe Akroubat Inzgan, groupe Toudert pour la chanson amazighe, l’artiste Said Otajajt et clôturée par l’artiste Fatima Tabaamrant, dont ce concert  était le premier pour artiste amazighe dans sa région natale.
La soirée de la clôture du festival  a été ponctuée  par la participation de plusieurs groupes mausicaux de différentes types et rythmes comme :Ahwach Ifrane, g stras d’Ifrane,  Tagmat, le groupe légendaire Oudaden qui ont chanté au public  des beaux de leur répertoire musical.

Projection du film  «Soleil du printemps» de Latif Lahlou
La nostalgie  des années 60 de retour  au Théâtre Mohammed VI

La belle époque des ciné-clubs de retour. C’est ainsi qu’avec le Forum Culture et Cinéma (FCC) que  les passionnés du 7 art ont dégusté un plat cinématographique  savoureux  des années soixante.
Dans ce cadre, une projection du film «soleil du printemps» (1969) de Latif Lahlou a eu lieu samedi  dernier au théâtre Mohammed VI à Casablanca en présence des critiques de cinéma, acteurs, réalisateurs et personnalités publiques.
Ainsi, lors de mot d’ouverture du président FCC, Mohamed Bakrim, a indiqué que cette  initiative civile s’inscrit dans le cadre de la dynamique culturelle et artistique que connaît le paysage cinématographique et culturel national. Le FCC, a-t-il ajouté, est un univers citoyen  qui se veut le partage cinématographique, culturel et artistique entre toutes les composantes de la société civile, ainsi que  la création d’un débat autour du cinéma afin de transmettre ce savoir  aux générations à venir.
A l’occasion,  le modérateur  de cette soirée a signalé que le choix du film est à la fois une occasion pour rendre hommage à une grande figure du cinéma national  Amidou, et mais aussi esthétique en  jetant le public dans la ville de Casablanca des années soixante. Un film  qui marqué également les débuts du cinéma marocain qui cherche, souvent, à mettre un pas  dans le paysage cinématographique national et international.
Par ailleurs le critique de cinéma M’obarak Housni a mis l’accent sur le cadre historique, esthétique et philosophique du film. Un travail traitant plusieurs problématiques qui ont occupé le Maroc à l’époque : L’exode rural, notamment la période des années 60 notamment après l’indépendance.
Incarné par Amidou, le personnage principal errant dans les dédales de la ville «monstre», Casablanca,   essaye de s’adapter avec son nouveau climat  et mode de vie  après avoir quitté son village. A vrai dire, ce  le soleil du printemps illustre très bien ce choc avec la modernité, dont le  personnage a échoué dans la réalisation de ces rêves et aspirations personnels, professionnels et même sentimentaux.
Il est évident que Latif Lahlou dans ce travail  a été influencé par le cinéma des années 60 et la pensée dominante à l’époque notamment celle des existentialistes. Un  film cinématographique qui laisser l’image parler, accroche le public et il  le laisse par la suite à interpréter à vivre avec le personnage ces angoisses et ces inspirations afin de s’en sortir de cette conscience malheureuse. En termes de ces grandes questions et problématiques traitées par le film,  un débat a été ouvert et va et vient entre le public présent dans climat nostalgique dans le cadre du partage et l’échange artistique.
Il est à signaler qu’  une première rencontre autour du film documentaire en avril prochain.

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