A près de trois semaines de la rentrée scolaire, le gouvernement et le Ministère de l’éducation nationale demeurent indécis sur le modèle pédagogique à mettre en place.

Le Ministère de tutelle du département Education et formation déclare ne pas avoir «catégoriquement tranché sur le modèle pédagogique qui sera adopté pour la prochaine rentrée scolaire (enseignement présentiel, à distance ou en alternance)».

C’est la réponse fournie à la suite de la publication de fake news sur les réseaux sociaux. Il s’agit, officiellement, d’informations «erronées». Car la décision ministérielle prise le 6 août n’a pas fourni la réponse définitive à la problématique de la rentrée.

Pour le MEN, tout reste tributaire de l’évolution de la situation épidémiologique, qui fera que toutes les dispositions «pourraient être révisées ou adaptées le cas échéant».

Mais le temps ne doit pas s’arrêter avec le corona. Et, il est vrai que la pandémie a retardé l’annonce de l’organisation à suivre, qui devait être connue dès la fin de l’année scolaire écoulée.

Mais si la date du 7 septembre a été retenue comme la journée de la rentrée pour que les concernés (familles et institutions scolaires) s’y préparent, il faudra dire que le gouvernement n’a aucune visibilité sur les options à mettre en place pour permettre une meilleure compréhension. Car l’on ne peut pas gouverner par l’indécision et la maintien de l’opinion publique dans l’ignorance et la non-communication, en laissant la réponse officielle à la dernière minute.

Et de conclure par la langue de bois qui veut que «toutes les mesures nécessaires pour garantir le droit à l’éducation pour tous» seront prises, et ce «dans le plein respect des conditions et normes de sécurité sanitaire établies par les autorités compétentes».

L’on craint qu’à la dernière minute l’on nous concocte un plan aussi efficace que ceux mis en place pour combattre la pandémie.

M.K.