Le peuple marocain, dans son ensemble, est uni derrière son Roi pour consolider son intégrité territoriale. Cette affirmation n’est pas produite pour réitérer encore une fois, si besoin est et tant que ce besoin se ressentira, l’attachement du peuple marocain à l’ensemble de ses provinces du Sud. Elle s’adresse tout d’abord directement aux séparatistes du Polisario et à leur mentor, l’Algérie voisine. Qu’ils se détrompent et qu’ils tirent leçon, pour une fois, des longues années passées que dure ce conflit artificiel ; le peuple marocain ne cédera aucun grain de sable de son territoire. Ses frontières sont, au Sud la Mauritanie et à l’Est, l’Algérie.
Aucune entité étatique n’a existé et ne pourra exister entre le Royaume du Maroc, la Mauritanie et l’Algérie. Toute volonté de modification de cette situation, non seulement relève de la provocation mais constitue un casus belli. Quoiqu’elle rajoute à l’intensité de la tension dans la région, elle sera affrontée de la part du peuple marocain avec la fermeté nécessaire et par tous les moyens.
Le rôle de l’Algérie dans la génération de ce conflit artificiel et dans sa perpétuation, celui de l’Espagne et de la France, anciennes puissances coloniales ne sont pas seulement à rappeler. Ces états sont interpellés, chacun à son niveau, pour mettre fin à toute tentative visant l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, pays membre de l’Organisation des Nations Unies.
La création d’un état fantoche au Sahara occidental est une vieille rengaine. Elle date de l’Espagne franquiste et a été toujours, comme elle le sera toujours, mise à défaut par la dynamique et la volonté du peuple marocain pour réaliser et préserver son intégrité territoriale.Cette détermination patriotique marocaine s’est exprimée bien avant que les séparatistes ne soient nés aussi bien physiquement que politiquement. Dès le milieu du siècle dernier, le Royaume du Maroc engageait sa diplomatie auprès de la puissance coloniale et auprès de l’ONU pour apurer le contentieux colonial dont il souffrait.
Le territoire marocain ayant été mis sous protectorat, colonisé ou mis sous gérance internationale, suite aux accords entre les états colonisateurs européens qui se partagèrent l’Afrique sur des cartes, par l’équerre, et sur le terrain par la force du canon. Le puzzle territorial marocain a été reconstitué sous la souveraineté nationale par étapes et par différents moyens diplomatiques, juridiques et militaires. Dans le respect du droit international, la recherche de la paix, la prééminence du dialogue sur la confrontation, le Maroc s’est reconstruit malgré les contraintes, les pressions et les enjeux variables des maîtres de l’ordre international. La mobilisation du peuple marocain pour son indépendance et la récupération de son intégrité territoriale n’ayant jamais fait défaut et ne s’est jamais arrêtée à ce sujet. Usant de la résistance populaire armée à la pénétration coloniale, le peuple marocain s’est mobilisé dans le cadre du mouvement national pour la dénonciation du traité du protectorat et la reconquête des différentes parties de son territoire national.
De l’indépendance du protectorat français, à la récupération de la zone Nord, de la zone de Tanger, de Sidi Ifni, de Tarfaya, de Sakia El Hamra et de Oued Eddahab, le Royaume souverain a toujours su faire face aux manœuvres de ses ennemis, de ses adversaires et même de ses prétendus amis. Par l’usage de la diplomatie, dans le cadre du respect du droit et selon une approche amicale et pacifique pour régler son contentieux avec la puissance coloniale, il en sera de même pour récupérer les villes encore colonisées de Sebta, de Melillia et des îles méditerranéennes.
L’Etat au Maroc ne date pas des années soixante du siècle dernier. Il est séculaire depuis les Idrissides. Les rivalités qu’il suggère par sa position stratégique à la croisée des continents, de la Mer Méditerranée et de l’Océan Atlantique, n’ont jamais pu faire plier le Royaume devant les manœuvres pour l’asservir et le détruire. De son histoire, il a su apprendre la résistance à toutes pratiques et manigances destinées à le déstabiliser, voire à le diviser et l’anéantir. Cela s’est montré devant la triple colonisation qu’il a connu, la colonisation française, la colonisation espagnole et la colonisation internationale.
Notre patriotisme n’est pas chauvin. Notre patriotisme n’est pas pour plaire à telle personne ou à telle autre. Notre patriotisme est révolutionnaire. Celles et ceux qui ne veulent pas le comprendre ne veulent pas comprendre l’Histoire et le rôle pernicieux commis par la colonisation des peuples et le pillage de leurs ressources au vingtième siècle. Ils en perpétuent les conséquences que nous refusons et contre lesquelles nous luttons.
Dans le cadre de la globalisation et des enjeux régionaux, le peuple marocain signe et persiste à défendre son intégrité territoriale, ses frontières avec les états voisins de la Mauritanie et de l’Algérie. Que la Paix soir sur toi peuple marocain, uni tu ne seras jamais vaincu.
Voici une anecdote très significative. Le soi-disant « représentant » du polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, qui vient de mourir, était venu au stand d’Al Bayane de la Fête de l’Humanité début des années 1980. Je représentais le PPS à cette manifestation (à cette époque le PPS était un vrai parti de gauche). J’ai longuement discuté, en espagnol, avec Ahmed Boukhari (c’était la première fois qu’un membre du polisario visitant le stand d’Al Bayane était réellement originaire du Sahara, et non pas un gauchiste casablancais ou algérien qui ne parlaient pas espagnol). Au bout de la longue discussion, très honnête et franche (aucun de ses arguments ne résista à mes questionnements, et il ne savait ni pouvait contrecarrer les miens, ceux du peuple marocain), je lui ai demandé quel drapeau vénéraient son père et son grand-père (enterrés à Smara). Ahmed Boukhari m’avoua que c’était le drapeau marocain. Je lui dis alors : « por tu abuelo y tu padre eres marroqui ». Il se mit à pleurer.
Une autre anecdote. En tourisme en Afrique du Sud en Novembre 2015, le groupe de touristes visitions un bijouterie réputée à Johannesburg. Voulant offrir une beau bijou à mon épouse, le propriétaire vint me voir pour négocier le prix (il faut dire que je demandais un rabais considérable au vendeur, et je l’ai obtenu). Je lui dis que j’étais marocain. Il me dit alors : ‘Maroc ? Ah mais j’ai beaucoup de clients parmi les diplomates des ambassades des pays du Maghreb ». Je lui demandai de quelles ambassades ? L’ambassade du Maroc ? (Il n’y avait pas d’ambassadeur marocain en Afrique du sud en 2015). Il me répondit : « non, non, pas le Maroc, l’Algérie et la RASD ».
pour l’intégrité territoriale du maroc , il faut commencer par celta, mellila, et les ilots occupés pendant des siècles par l’Espagne
au lieu de s’octroyer des territoires d’autres pays.