La guerre nucléaire !

La guerre continue à sévir sur le territoire de l’Ukraine, depuis déjà plus de six semaines de suite. La Russie ne lâche pas prise, tant que les objectifs assignés ne sont pas encore atteints. En fait, l’empire slave est conscient de l’acuité géostratégique du bras de fer qu’il maintient à l’encontre de ses rivaux de l’Occident et son Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), confortés par les Etats-Unis. Il s’avère bien clair que l’expansion territoriale de cette instance politico-militaire sur les contrées de l’ancien camp de l’Europe de l’Est, met en état d’irritation le géant ours en hibernation, pour lequel le ralliement ukrainien à cet ensemble représente un sérieux péril existentiel. Cette épreuve de force, de plus en plus, vociférée à tue-tête sur la région réduite en décombres, tend à générer un embrasement chronique et  pressentir un proche avenir plus préoccupant. Il va sans dire aussi qu’enfin de compte, toute l’opération enflammée par le biais de laquelle se déploient les troupes du pacte atlantique, projette à mettre à genoux «le croquemitaine rouge» de la guerre froide. Quant à la Russie, il est bien évident qu’elle ne sera pas prête à se faire piétiner par le truchement de l’entrée de l’Ukraine à l’OTAN, au vu de sa puissance affichée sur tous les plans. De même, les alliés américano-européens ont fomenté l’«appât» ukrainien pour mordre la colère russe et, par là, affaiblir sa position sur le vieux continent. On se dirigera tout droit donc vers une guerre nucléaire car, d’une part, la Russie ne céderait jamais, du fait de l’unique rempart auquel elle tient à mort, d’autre part, le pacte atlantique croit détenir le prétexte idoine de son assaut sur les lieux. Or, l’étendue du sol russe s’était, sans doute protégée d’une telle issue fatale, pareil à celui de l’oncle Sam qui serait bien à l’abri, alors que ce serait bel et bien, ceux de l’Europe qui seraient sans fioriture, fortement endommagé par cette guerre affreuse. Qu’on le veuille ou non, la Russie est une puissance nucléaire inégalable et semble enclin à s’en servir au cas où elle serait contrainte à le faire pour préserver son existence. Comme toutes les guerres précédentes, l’Europe en serait la plus touchée par cette nouvelle désillusion, ni les États-Unis, ni la Russie elle-même, encore moins la Chine. Et bien entendu, les peuples de l’humanité qui en pâtiraient encore plus davantage qu’ils ne le sont aujourd’hui par ce conflit russo-ukrainien. L’Europe se fourre le doigt dans l’œil si elle croit qu’à travers cette offensive pro-ukrainienne, la Fédération de la Russie y abdiquerait, sous la pression militaire et la sanction économique. Devant cette folie qui se profile à l’horizon, une vague d’appels au retour à la raison est lancée par les experts et les avertis des dangers mortels de la guerre nucléaire. Il ne se serait pas agi de celles du Hiroshima ou Nagasaki dont les séquelles et les répercussions n’ont jamais cessé de planer dans les esprits de l’univers. Il serait question de carnage encore plus apocalyptique !                                       

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