La marche verte, une mémoire en branle!

Aujourd’hui, le royaume glorifie l’une de ses épopées nationales les plus marquantes de son histoire contemporaine. En ce moment d’exaltation, depuis quarante cinq ans, jour pour jour, le peuple marocain, du détroit aux antipodes du Sahara, s’en ivre de festoiement allègre d’avoir recouvré ses terres spoliées et en faire des orfèvres d’essor tous azimuts.

La marche verte constitue non seulement un événement de liesse populaire, symbolisant l’accointance passionnée d’une Nation, mais également une sacralité identitaire dont les temps ne font que fortifier intensément. Nul ne saurait faiblir cette symbiose nationale, ardemment tissée entre la monarchie et son peuple, sous le même toit de la souveraineté acquise.

Durant presque un demi siècle de ce croisement séculaire, il ne fait pas de doute que c’est bel et bien le panache patriotique qui s’en est hardiment consolidé et sur les rochers desquels vient s’estomper vilement la prédation vorace des galonnés d’Alger. En fait, la voisine de l’est a beau fomenter des tartufferies de toutes pièces, il s’en est pliée l’échine, à chaque déconvenue dont l’ultime en date n’est autre que la récente résolution onusienne du conseil de sécurité.

Elle n’a pas cessé de se faire vilement désavouer auprès de la communauté internationale qui lui fait savoir qu’elle fait partie du conflit auquel elle fourre le nez, à travers l’outil fantoche qu’elle instrumentalise pour des fins hégémoniques. Mais, «la corde du mensonge est courte!», disait l’adage de chez nous pour de pareilles circonstances. A présent, «le Sahara est dans son Maroc et celui-ci est dans son Sahara!», tonna non sans solennité, le monarque dans l’un de ses discours percutants, à cet égard.

Conforté par cette réalité limpide comme de l’eau de roche, notre pays s’en allait édifier de fond en comble, ses espaces sahariens et en plante des sites oasiens de fécondité qui enfante des joailleries développementales et draine des antennes consulaires de nombre de pays africains, en particulier. On peut être plus conséquent que de prouver, à chaque instant, la légitimité existentielle a produite l’affect d’appartenance et à proscrire les tics d’accaparement monopoliste d’où il pouvait provenir. Le Maroc a beaucoup souffert des convoitises hideuses qui assaillent ses terres récupérées et déstabilisent la sérénité de la région, vouée en principe, à l’unicité et à la réciprocité socio-économique.

Que de temps et d’opportunités sacrifiées pour de sordides malveillances de la part d’une junte assoiffée de chimères inaccessibles ! Elle s’en trouve abattue par la désillusion fatale, amoindrie par le désaveu bas et discréditée par la paix. Enfin, au moment où le Maroc s’exulte de triomphe en ce jour mémorable de la marche verte, l’Algérie et son mièvre appendice se mordent les doigts de se tortiller au plus bas du bourbier de la honte!

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