d’organismes et d’institutions culturelles au Maroc et en soutien et coordination avec la Fondation culture ressource (Al Mawred Al Thaqafy) qui finance plusieurs projets culturels et artistiques dans le monde arabe, sera marquée par la présence de différents acteurs dans le paysage culturel national.
L’objectif, indiquent les initiateurs dans un communiqué, vise à ouvrir un débat sur la politique culturelle au Maroc, notamment après les grands changements qui ont marqué le monde arabe ces dernières années.
Pour ce faire, les intervenants mettront l’accent sur les grandes questions relatives au secteur, en l’occurrence le rôle accordé à la culture dans le pays, en dehors du programme du ministère de la tutelle. Car c’est une préoccupation qui exige la contribution et la collaboration de toutes les composantes de la société civile en général : médias, partis politiques secteur privé, société civile…
Le monde a connu de véritables changements politiques, sociaux et intellectuels ces derniers temps, et la culture a joué un rôle majeur dans la consolidation des valeurs universelles de l’identité, de la religion, de l’éducation et de la langue…
Dans ce cadre, les intervenants débattront des nouvelles perspectives de la mise en œuvre des lois constitutionnelles en relation avec les questions culturelles, dans la constitution de juillet 2011. Pour que le citoyen bénéficie des droits constitutionnels marocains relatifs à la culture et l’accès entre autres à ses services, mais aussi le rôle important que peut jouer la culture en matière de développement dans divers domaines et assurer des postes d’emplois. A cela s’ajoute la possibilité de faire de la culture un moyen de renforcement de la régionalisation avancée, et en même temps un atout pour consolider le tissu social.
Les organisateurs visent, à travers cette rencontre, a ouvrir un atelier autour de la politique culturelle dans le pays à l’image des autres pays ayant créé leur propre « politique culturelle nationale », adoptée par leur gouvernement comme c’est le cas au Yémen, Palestine, Egypte…
L’objectif ne s’arrête pas pour les intervenants à un large débat sur la politique culturelle au Maroc, mais vise aussi la recherche et la création d’une politique culturelle capable de garder et préserver les composantes originelles et authentiques de la culture et l’identité nationale, ainsi que son ouverture en même temps sur les autres cultures du monde. Une politique culturelle ouverte également sur la généralisation de l’enseignement pour lutter contre l’analphabétisme, l’amélioration de la qualité de la formation et l’élaboration d’une vision globale et urgente sur la réforme du secteur. En un mot, une politique culturelle qui offre tous les moyens et mécanismes nécessaire pour promouvoir le champ culturel au Maroc.