Tout en exprimant leur soutien au  projet de décret-loi n° 2.20.320 se rapportant au dépassement du seuil des emprunts extérieurs, adopté par le Parlement en cette période exceptionnelle pour faire face à la pandémie du Coronavirus, les députés du Parti du progrès et du socialisme aspirent à ce que cette mesure soit également exceptionnelle, a souligné la députée Aicha Lablak, présidente du GPPS.

Dans une intervention, présentée via la technique vidéo à distance, lors de la réunion du mardi 7 avril de la commission des finances et du développement économique, la députée a fait savoir que cette mesure doit toutefois revêtir un aspect exceptionnel. Cette opération doit en effet être dédiée aux besoins de base et exceptionnels et aux priorités liées aux dispositions relatives à la gestion de la crise.

Elle doit éviter dans tous les cas de prendre en otage le présent et le futur du pays, a-t-elle expliqué.

Outre cette mesure, le Maroc se doit de compter en premier lieu sur ses propres capacités pour faire face à la pandémie, a-t-elle dit, appelant à l’intensification de la campagne nationale de solidarité avec la participation de toutes les couches sociales et en particulier des milieux aisés au fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie.

Elle n’a pas manqué aussi de réaffirmer la mobilisation des parlementaires du PPS derrière Sa Majesté le Roi dans le cadre de cet élan national de solidarité et de cohésion pour faire face à la crise.

Elle a rappelé aussi la nécessité de soutenir les entreprises pour pouvoir préserver les postes d’emploi, d’œuvrer pour faire bénéficier les travailleurs affectés de leurs indemnités pour perte d’emploi, sans oublier les familles pauvres dont la vie dépend du secteur informel et ce dans le but aussi de faciliter et de s’assurer de leur implication dans les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et du confinement social.

M’Barek Tafsi