Le GPD exprime sa satisfaction pour les efforts déployés en matière d’électrification et d’approvisionnement des habitants en eau potable

en eau potable (taux estimé à 94%), dans le cadre des différents programmes en chantier depuis des années au Maroc.
Intervenant lors du débat en commission du projet de budget sectoriel du ministère de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, le président du GPD a appelé à la poursuite des efforts consentis jusqu’à présent pour assurer la sécurité du pays en eau et énergie, soulignant la nécessité pour le ministère de prendre les mesures requises pour mettre à la disposition  des habitants dans certains douars les compteurs et les cartes numériques dont ils besoin pour bénéficier des services d’électricité.
Il a par ailleurs souligné la perspicacité et la justesse de la politique des barrages poursuivie depuis des décennies au Maroc, indiquant qu’il est temps de procéder à des études scientifiques prospectives avant d’engager des dépenses fort coûteuses en matière de creusement des puits, efforts qui ne donnent pas toujours de bons résultats.
Il a par ailleurs loué les efforts entrepris en matière de dessalement de l’eau de mer pour approvisionner à bon prix les habitants en eau potable.
Il a en outre rappelé que son groupe s’oppose à l’augmentation proposée du taux de la TVA de 7 à 10% sur l’eau et l’électricité comme il a appelé à la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées pour faire face aux inondations et catastrophes et à leurs effets sur les habitants, rappelant que cette responsabilité n’incombe pas au seul ministère de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement. Tous les intervenants doivent participer à cet effort dont en premier lieu les élus locaux, a-t-il relevé.
Intervenant au cours du même débat, le député El Ghazi Ajtiou, membre du GPD s’en est pris au retard dans les chantiers d’approvisionnement des habitants en eau potable et de raccordement des douars au réseau électrique, précisant que certaines entreprises chargées de l’exécution de ces travaux manquent souvent de moyens pour le faire à temps et certaines abandonnent même à mi-chemin sans tenir compte des droits des habitants.
Dans certains cas, des chantiers entiers sont abandonnés avec des poteaux et des fils qui trainent partout en bloquant les routes et les accès et empêchent même la marche normale de nombre de services administratifs et publics.
C’est pourquoi, a-t-il dit, il est recommandé aux services concernés de prendre les mesures qui s’imposent pour résoudre ces problèmes.
Il a par ailleurs rendu hommage à la politique des barrages poursuivie dans le pays, et qu’il convient de renforcer et de consolider à travers la mise en route de nouveaux chantiers et la lutte contre l’envasement des barrages existants et leur entretien. Il est également temps de prendre les mesures requises pour optimiser l’exploitation des eaux des inondations dans la production de l’électricité et dans des projets d’irrigation, a-t-il noté.

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