Le penseur et le chercheur qui a continué avec courage et ouverture sur la trace des pionniers

professeurs universitaires, de chercheurs, sans parler des acteurs de la vie politique et sociale.
Cette soirée a été surtout rehaussée par les présences remarquées du leader historique de la Resistance et de l’Armée de libération, Mohamed Bensaid Aït Idder,  d’Ahmed Taoufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques ainsi que Mohamed Nabil Benabdellah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme(PPS), ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, et grand ami du défunt, Said Fekkak, professeur de la pensée philosophique et directeur de cabinet du ministre de la Santé, Abdelouahed Souhail, ancien ministre de l’Emploi, ancien DG du CIH, Driss Jettou, ancien Premier ministre, président de la Cour des comptes, en plus des présidents des universités de Casablanca, les doyens des facultés, et d’éminents professeurs-chercheurs.
Cet article ne constitue pas en soi une couverture de presse, même s’il se rapproche de ce genre, mais revêt un cachet particulier,  puisqu’il concerne à la fois l’un des fils les plus fidèles à notre patrie, une famille prestigieuse et une œuvre intellectuelle qui a une portée politique de poids dans l’évolution de notre société et de notre peuple.
Le professeur Mohamed Layadi n’appartenait à aucune chapelle politique, ni prisonnier de ses recherches et approches, mais il était proche des préoccupations du peuple, en tant que penseur-militant toujours à la recherche d’approches sociopolitiques à même de contribuer à la modernisation de la société marocaine et sa mise sur les rails du développement, du progrès et de la démocratie. En effet, quand on jette un rapide coup d’œil sur les recherches du défunt et ses œuvres, on remarque immédiatement que les préoccupations du peuple marocain, et particulièrement ses couches les plus défavorisées, ainsi que les voies à même de mener à la réforme, y sont présentes en force. Ainsi, le défunt s’est penché aussi bien sur les problèmes de l’école marocaine et ses méthodes d’enseignement, que sur les questions de la femme, de l’Islam politique, en plus d’autres questions sociales.
Il suffit dans ce cadre de rappeler que le défunt professeur a eu le mérite d’être le fondateur du Centre national des sciences sociales à Casablanca , dont il était le directeur , suivant en cela les traces d’Abdelkrim El Khattabi, Paul Pascon et Abdallah Saaf et Malika Belghiti
Que Dieu accueille le défunt en Son Saint Paradis.

Top