Les lionnes ont royalement rugi !

L’éclosion du football marocain dans l’arène africaine s’enchaîne au grand galop. Après les prouesses de la renaissance de Berkane et du Wydad de Casablanca, respectivement lors de sacres de la Confédération et de la Ligue, les lionnes de l’Atlas sont en passe de rééditer les exploits africains en éclatante pompe. Tout au long des finales de la compétition auxquelles elles prennent part au bercail, elles ne cessent de faire montre de verve et de résilience de haute facture, suscitant hilarité et jubilation aussi bien dans les stades que les foyers en délire. Radieuses et pétillantes à souhait, les braves filles de l’équipe nationale, brillamment conduites par leur coach, jalonnent la pelouse de fond en comble et font mouche jusqu’en demie-finale. Un seuil de parcours bellement franchi pour être synonyme de qualification à la coupe du monde dont les phases finales se tiendront en Australie et Nouvelle Zélande. A voir ces antilopes caracoler avec cœur, punch et finesse, on a envie de les congratuler fort pour la fierté intense qu’elles font frémir dans les tripes de leurs compatriotes. On aura aimé chez ces fillettes véloces et téméraires, cette pétulance tenace de vaincre, sans avoir jamais l’air de pécher par prestesse ou nonchalance. Assurément bien rodées à ce système de jeu, empreint de panache et de rigueur, elles ne donnent aucunement pas non plus, signe de se faire intimider par leurs rivales. Bien au contraire, elles se montrent hyper solidaires et combatives de bout en bout, sous la férule de leur maîtresse à jouer qui n’est autre que Ghizlane Chebbak, une véritable icône racée du football national. Décidément, cette jeune formation féminine qui éclôt subitement dans le firmament des vedettes africaines voire mondiales, s’apprête à conquérir le continent par une nouvelle conception de jeu, fondée sur la vitesse et la vigueur. Elles n’ont nullement à rougir face à leur alter ego masculin de la trempe de Achraf Hakima, Yassine Bono ou encore Naef Akerd qui évoluent aujourd’hui dans les grands clubs du vieux continent. Avec un peu plus d’intérêt à leur égard, elles pourraient atteindre encore davantage le summum footbalistique, à travers la mise en place de structures en direction du football féminin, la généralisation des cycles de formation à son adresse, l’élargissement de la base de la pratique sportive dans les multiples coins les plus reculés du territoire national et le relèvement du championnat national avec plus de moyens et de promotion… Enfin, on ne peut que saluer vivement cette performance féminine qui réchauffe les cœurs et augure de lendemains enchanteurs dans le sillage du job édifiant qu’accomplit, de manière magistrale sur tous les plans, Faouzi Lakjâa, président de Fédération Royale Marocaine de Football !                 

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