L’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) a organisé dans ses locaux à Rabat une soirée poétique marquée par des lectures de poèmes ainsi qu’un hommage rendu à des poètes amazighs, et ce à l’occasion de la Journée mondiale de la poésie.
Dans une déclaration à MAP-Amazighe, Mhamed Sallou, directeur du Centre des études artistiques, des expressions littéraires et de la production audiovisuelle relevant de l’IRCAM, a indiqué que cette manifestation est organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la poésie (21 mars) et constitue une opportunité idoine pour accueillir des poètes pionniers amazighs le temps d’une semaine afin de transcrire leurs œuvres.
Selon lui, il s’agit notamment de transcrire les poèmes relevant du répertoire oral et conservé par des poètes traditionnels dont l’œuvre a permis de préserver de précieux éléments de la culture et de la langue amazighes. Dans la même veine, Ahmed Assid, chercheur à l’IRCAM, a indiqué dans une allocution de circonstance que l’Institut accueille dans sa Résidence des poètes (Tazddoght N Imdyazn), comme il a la coutume de le faire chaque année, des poètes paroliers et écrivains amazighs afin de procéder à des enregistrements de leurs œuvres poétiques dans l’objectif de les transcrire et les rassembler.
Lors de cet événement, les poètes Mohamed Boumeksi, Khalid Benaaddi et Mohamed Massoudi ont donné lecture à leurs poèmes approchant diverses thématiques, tandis qu’un vibrant hommage a été rendu aux poètes Zoulikha Benaabbou, Abdellah Zehraoui et Mbark Koukou. Depuis 1999, la Conférence générale de l’UNESCO a décidé, lors de sa 30è session à Paris, de proclamer le 21 mars Journée mondiale de la poésie et d’en faire l’occasion d’insuffler une dynamique nouvelle à la diversité créative de l’Homme et à la libre circulation des idées par le biais des mots. Au Maroc, cette tendance est accentuée par la diversité de la poésie nationale riche de ses multiples formes et variétés linguistiques, tant bien amazighes qu’arabes.
(MAP)