Le secrétaire général de l’organisation de la coopération islamique (OCI), Youssef ben Ahmed Al-Outhaymine a salué, à Rabat, le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA), le qualifiant de pas important à même de contribuer à l’appui des pays du continent sur les plans politique et économique.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec M. Mohamed Ali Lazrak, ambassadeur, secrétaire-général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, consacré à l’examen de questions d’intérêt commun, il a loué les positions de SM le Roi Mohammed VI ayant permis sur le retour du Maroc à l’Union africaine, assurant qu’il s’agit d’un pas important qui contribuera à l’appui du continent africain non seulement sur le plan politique mais aussi sur le plan économique.
A cet égard, M. Al-Outhaymine a mis en avant les tournées du Souverain dans plusieurs pays africains, sanctionnées par la signature de plusieurs accords, soulignant que les visites royales illustrent l’intérêt que porte SM le Roi Mohammed VI au continent africain d’autant plus que nombre de pays africains sont des Etats membres de l’OCI, ce qui suscite un grand intérêt de la part de l’organisation.
Le secrétaire général de l’OCI, en visite officielle au Maroc, a fait part, également, de l’estime que voue l’organisation islamique au Maroc en tant qu’Etat fondateur, influent et agissant à la faveur de ses positions positives, et en particulier à SM le Roi, Président du Comité Al Qods, pour les efforts déployés par le Souverain afin de préserver l’identité islamique de la ville Sainte et de la Mosquée Al Aqsa.
Cet entretien, a-t-il dit, a porté aussi sur les questions du terrorisme et de l’extrémisme qui intéressent l’ensemble des membres de l’organisation dont le Maroc, saluant à cet égard les efforts de SM le Roi qui a adopté des positions claires, franches et précises contre le terrorisme et l’extrémisme.
Les initiatives entreprises par le Souverain dans ce cadre ont été saluées également par les pays non musulmans, a fait valoir le secrétaire général de l’OCI, précisant que le Maroc a été le premier à adopter de nombreuses mesures en la matière, notamment le développement des programmes scolaires pour les préserver du discours extrémiste, des initiatives qui ont forcé l’admiration de l’OCI.
M. Al-Outhaymine a évoqué aussi l’importance de l’ouverture sur les communautés musulmanes dans les pays occidentaux, notant dans ce sens l’impératif de porter haut la voix de la modération prônée par l’Islam, une religion de paix, de tolérance et de coexistence, faisant part de la considération de l’organisation pour le Royaume du Maroc qui abrite l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) et le Centre islamique pour le développement du commerce, deux importantes institutions relevant de l’OCI.
Dans ce sens, il a mis l’accent sur l’importance d’appuyer le commerce transversal entre les 57 Etats de l’organisation, indiquant à cet égard que « nous avons atteint le taux escompté au cours de la dernière décennie, en l’occurrence 20 pc, et nous aspirons à relever ce taux à 25 pc lors des prochaines années ».
Il a souligné aussi l’importance d’investir dans les infrastructures et les secteurs de tourisme, l’agriculture, l’alimentation et d’autres domaines entre les groupes arabe, asiatique et africain qui composent l’OCI, relevant la nécessité de transcender les obstacles dans le domaine d’investissement entre les pays de l’organisation.
Les pays de l’OCI regorgent de ressources naturelles et de richesses importantes et sont dotés de main d’œuvre qualifiée et de cadres à même d’aider à réaliser ces investissements, a-t-il assuré, exhortant le secteur privé, y compris celui du Maroc, à investir dans ces domaines.
« Nous allons œuvrer avec les Etats membres pour faciliter ces investissements et faire connaitre les opportunités offertes aussi bien au Maroc que dans les autres pays », a-t-il dit, relevant l’importance que le secteur privé soit actif et agissant dans ce domaine.
De son côté, M. Lazrak a souligné que cette rencontre a été l’occasion d’évoquer nombre de questions d’intérêt commun et à leur tête le rôle du Maroc au sein de l’organisation de la conférence islamique, notamment pour le triomphe de l’Islam et des causes de la Oumma islamique.
(MAP)
