L’université marocaine a perdu l’un de ses plus grands penseurs et chercheurs en sciences sociales

particulier sa vie politique même s’il n’est affilié à aucun parti politique, à analyser et à décortiquer le système social et anthropologique de la société marocaine dans le but de faire ressortir des approches à même de répondre aux grandes problématiques et trouver les issues nécessaires et possibles à ces dernières.
Le parcours scientifique et académique du regretté El Ayadi ressemble à un fil de haute qualité… qui a clôturé l’ensemble de ses activités culturelles avec cette spécificité d’ouverture directe et audacieuse sur toutes les composantes idéologiques, politiques et sociologique de la société marocaine.
Il faut rappeler que la formation académique du feu Mohamed El Ayadi n’est que la preuve latente de son riche cursus universitaire puisque le regretté a réussi avec succès son Doctorat d’Etat à l’université Paris VII. Chose qui lui a donné la compétence de piloter et chapoter les recherches dans le domaine de l’histoire et des sciences politiques à l’université Paris VIII (voir son CV en page 11).
La commémoration du quarantième jour du décès de feu Mohamed El Ayadi est aussi l’occasion de rappeler que le regretté a donné une grande priorité, dans le cadre de ses travaux académiques et de ses recherches scientifiques, à l’analyse des dossiers d’actualité dans la société marocaine à savoir la religion, l’islamisme, la politique, la famille, la jeunesse et l’école.
Du coup, et sans aucun doute, on peut dire que la liste des recherches personnelles ou communes réalisée par feu Mohamed El Ayadi révèle largement l’intensité de la perte d’un grand calibre et d’un noyau dur dans le domaine de la pensée et de la politique, à côté d’autre penseurs dont les travaux permettent de comprendre et d’analyser plusieurs questions d’ordre social et politique et de leur  proposer les solutions.
Personnellement, avec la disparition du feu Mohamed El Ayadi, j’ai perdu un grand ami, fidèle et adorable, et un grand professeur modeste.
Mes sincères condoléances à tous les membres de la famille du regretté : à son épouse Laila El Ayadi, à sa fille Dr Loubna El Ayadi et à son fils le Dr Charif El Ayadi. Mes condoléances vont aussi à mon ami et frère Ahmed El Motamassik, notre ami commun depuis plus de 40 ans, et à l’ensemble des amis du feu Mohamed El Ayadi.

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