L’actif net global des organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) s’est élevé à 6,5 milliards de dirhams (MMDH) à fin mars 2021, selon le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS).
« L’activité des OPCI connait un bon amorçage avec l’agrément de neuf sociétés de gestion et de huit fonds dont l’actif net global à fin mars 2021 est de 6,5 MMDH », indique Bank Al-Maghrib dans un communiqué sanctionnant les travaux de la 13ème réunion de ce Comité.
Lors de cette réunion, le Comité a relevé que le marché des capitaux a « retrouvé au premier semestre 2021 sa situation d’avant crise » et ce, suite à la baisse des tensions qui l’avaient marqué au cours du premier semestre 2020.
L’industrie des OPCVM a, ainsi, continué de croître avec un actif net global à fin mai 2021 de 574,2 MMDH, en augmentation de 9,75% depuis le début de l’année, fait savoir la même source, notant que l’encours global de la titrisation est en quasi-stagnation à 9,6 MMDH ce, après sept années de croissance soutenu.
La Bourse de Casablanca a maintenu, quant à elle, au cours du premier semestre 2021 la tendance haussière qui a débuté à partir du quatrième trimestre 2020 et ce, avec une volatilité moyenne limitée à 7,18%. En effet, le Masi a enregistré, à fin juin, une hausse de 9,94% par rapport à fin 2020, effaçant ainsi la baisse de 7,27% enregistrée en 2020.
La valorisation globale de la Bourse reste, toutefois, à un niveau relativement élevé et sa liquidité a connu à fin mai une baisse à 7,3% contre 8,8% à fin 2020 et 9,7% à fin 2019, a fait remarquer le communiqué. S’agissant des taux des Bons du Trésor, ils ont maintenu une tendance baissière au cours du premier semestre 2021 avec un niveau de volatilité faible, proche des plus bas historiques. L’encours de la dette privée à fin avril 2021 s’est élevé à 240 MMDH, en hausse de 7,1% en glissement annuel. Il sert à hauteur des deux tiers au financement des établissements de crédit.
« Le paiement des échéances des titres de dette privée n’a pas enregistré de défaut sur la période », souligne la même source, ajoutant que l’endettement net des émetteurs non-financiers ressort, lui, à un niveau globalement maitrisé et en légère baisse à 80% des capitaux propres en 2020 contre 81% en 2019.
Quant au risque opérationnel des infrastructures de marché, le nombre d’incidents et le taux de suspens des transactions boursières restent à des niveaux très faibles et ce, grâce à des dispositifs de maitrise des risques globalement efficaces.