Depuis le gouvernement de l’alternance, en 1998, une nouvelle dynamique s’est déclenchée, en termes de gestion publique nationale, par l’adhésion du mouvement national, dans sa globalité, en diapason avec la monarchie afin de mettre en place une génération de réformes d’ordre institutionnel, socio économique et culturel.
Il faut dire qu’en dépit de certains dérapages et retards enregistrés i ci et là dans cette nouvelle expérience, cet entrain synergique s’est soldé par des performances d’envergure dans ces divers secteurs qui, nécessitaient, en fait, davantage de réalisations, en vue de maintenir ces acquis et en entamer d’autres.
L’année 2011 a constitué dans ce sillage, un tournant décisif, puisque, bouillonnements de la rue aidant, la nation en est sortie grandie, contrairement à l’indifférence de nombre de ses semblables avoisinants qui y ont laissé des plumes. La poursuite des réformes, confortée par la nouvelle constitution et consolidée par la même volonté symbiotique, était inéluctable, d’autant plus que les dernières échéances électorales traduisaient, bel et bien, à quelques dysfonctionnements près, cette préoccupation de mettre un terme à la fausseté des résultats des urnes, par l’implication systématique du pouvoir dans la composition de la carte politique.
Cependant, il s’avère que la mentalité du phénomène persiste encore et tend à reléguer l’intérêt suprême au second plan pour son propre compte. Cette attitude égocentrique n’est pas, en effet chose inédite, mais elle récidive, à chaque fois que certains acteurs politiques ressentent le besoin de réactivité hégémonique. Contrairement à ce comportement, le PPS a, de tout temps, priorisé le devoir national, honoré ses engagements, respecté ses alliances quoique parfois contre-nature, joué le rôle de médiateur pour apaiser les appétits de convoitise démesurée, prôné une politique de réalisme, de pondération et de pragmatisme.
Cette conduite mature et altruiste, sanctionnée par une autonomie décisionnelle infaillible, que le parti s’est forgée, des décennies durant, lui a constamment valu des réactions grincheuses de la part de ses proches alliés, voire des tentatives d’exclusion et d’extermination. Et ce ne sont guère les exemples qui manquent à ce propos ! Cette vindicative ne fait que renforcer les convictions inébranlables du parti, car rien ne saurait occulter ni affecter tout ce legs national généreux de longue date dont le pays se sert, lors des moments délicats, pendant que les autres cherchent exclusivement à redorer leur blason réducteur.