Mohamed Nait Youssef
Jeudi, 4 juin. Il est 9h. Rabat, ville des arts et des lumières, a l’air calme et paisible. Un petit vent frais souffle sur les toits, et quelques passants, comptés sur le bout des doigts meublent le silence radio enveloppant l’espace.
En flânant dans ses avenues principales, ses ruelles, ses boulevards, le cœur battant de la capitale a fait peau neuve pour recevoir les gens à quelques jours du déconfinement, prévu pour ce 10 juin. Au centre ville, plus précisément du Rabat du XXe siècle, quelques travaux de restauration de façades bâtiments touchent à leur fin.
Et ce blanc couvrant les immeubles apportent de la sérénité, de la paix dans l’espoir de retrouver la joie de vive… une joie tant attendue.
En effet, depuis environ de trois mois de confinement, les théâtres, les salles de spectacles, les salles obscures, les musées, les lieux culturels et les sites patrimoniaux ont fermé leurs protes suite aux mesures prises par le gouvernement marocain afin de stopper la propagation du Covid-19.
Ainsi, le Théâtre Mohammed V de Rabat, dont les travaux de rénovation ont été achevés, le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI), la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc (BNRM), la Galerie Bab Rouah, la Bab Lkbir, la salle Bahnini ou encore les cinémas Renaissance, 7ème art, le Colisée ont eu droit à un long arrêt. Une pause s’impose!
Certes que durant cette crise sanitaire mondiale, le secteur culturel est touché de plein fouet par la pandémie mais les citoyennes et citoyens ont su à quel point les arts et surtout ces lieux culturels vivants sont indispensables à la vie de tout un tout un chacun. Vivement les retrouvailles!