membre du Groupe du progrès démocratique à la Chambre des représentants.
De telles augmentations sont inadmissibles car elles touchent des produits et services largement consommés par la grande masse de la population, a-t-elle dit lors d’un débat général de ce projet au sein de la commission parlementaire des finances et de l’économie, émettant l’espoir que les amendements qui seront présentés par son groupe pour rectifier la situation seront pris en compte.
Selon la députée, toute réforme fiscale doit être globale en prenant en considération toutes les imperfections relevées lors des dernières assises nationales sur la fiscalité dans le but de rendre le système nationale plus équitable.
Elle a par ailleurs attiré l’attention sur la nécessité de ne pas vouloir préserver à tout prix les équilibres macroéconomiques au détriment de l’équilibre social et activer les réformes en cours pour faire face aux déficits structurels que connaissent nombre de secteurs (compensation, retraite, emploi, commerce, etc.)
Elle a également reproché au projet de loi de finances 2014 d’avoir occulté l’approche genre et de n’avoir pris en considération que 20 pc des familles marocaines sont prises en charge par des femmes divorcées, non mariées et mariées.