Rady vs police : La «comédie» fatale

Les développements de l’affaire, ayant défrayé la chronique suite à la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant un individu prétendant être victime d’une agression physique et verbale de la part d’un policier à Casablanca, convergent vers la conclusion du contraire de la teneur de la vidéo en question.

En effet, l’individu, l’humoriste Amine Rady, présenté par la vidéo incriminée comme «victime», serait en réalité «l’agresseur» et vice-versa. Les faits le montrent et le démontrent. Jugez-en : L’humoriste roulait, samedi dernier, en sens interdit, sans port de la ceinture et, le comble, sans permis de conduire et sans papiers du véhicule. Interpellé, par l’agent de la police de circulation, pour ces infractions du code de la route, près du pont de Tit Mellil à Casablanca, l’humoriste a réagi en filmant, sous un angle bien déterminé, la scène, mettant la vidéo en ligne.

Dans ce cadre, force est de constater que la personne, qui savait que la scène était filmée en direct sur les réseaux sociaux, allait bien contrôler ses émotions, ses agissements et choisir les mots pour alourdir les charges contre l’autre partie, qui ignorant la vidéo, agissait spontanément et sans aucun comportement de manipulation. Ce qui pousse à croire que l’humoriste a bien voulu manipuler la situation et s’attirer la sympathie des réseaux sociaux, en forçant l’émotionnel, pour bien se faire passer dans la peau de la victime et faire porter à l’autre le chapeau de l’agresseur. Un autre délit. Et puisque cette affaire a touché toute une institution, force est de constater que son image a été ternie.

Voilà une autre violation des lois en vigueur. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a pris l’affaire au sérieux, dés l’apparition de la vidéo sur les réseaux sociaux. Ainsi, un communiqué a été rendu public et une enquête a été ouverte. C’est dire que l’affaire suivra son cours normal dans le strict respect des lois en vigueur. Il en va du bien de la démocratie et de la culture des droits humains.

B.Amenzou

Related posts

Top