Tomates, bananes, citrons… Plusieurs fruits et légumineuses voient leur prix flamber au grand dam du consommateur. Les prix relevés sur plusieurs marchés de gros font ressortir une forte variation pour la tomate, un produit de grande consommation au cours du mois de Ramadan.
Le prix a augmenté notamment de 25% au marché de gros de Casablanca. Les variations sont plutôt minimes pour les autres produits. En revanche, le différentiel entre les grossistes et les détaillants est important. En effet, les prix pratiqués au détail passent du simple au double, voire le triple.
La tomate, cédée à 3 DH le kg au marché de gros de Casablanca, est revendu à 6 DH/kg. Le prix de la pomme de terre blanche grimpe de 2.60 à 3.75 DH/kg. Le prix du citron a également enregistré une véritable envolée sur les étals des marchés, avec une hausse de 12,3%. Celui des oignons secs a aussi augmenté de 5,26%.
Le poisson, dont la demande augmente durant le mois de Ramadan, voit ses prix grimper.
Le merlan est vendu à 105 DH/kg, alors que le prix recommandé par le ministère de l’Agriculture varie entre 55 et 70 DH, selon les villes.
Selon de nombreux professionnels, la vague de froid qui a sévit dans plusieurs régions a fortement impacté la production de certains fruits et légumes. Pour autant, le risque de pénurie ne se pose pas. Les dernières statistiques du ministère de l’Intérieur, basées sur les indicateurs fournis par les départements ministériels, les préfectures et provinces, confirment que tous les besoins, surtout ceux des produits de grande consommation, seront satisfaits grâce à une offre large et diversifiée.
Les détaillants imputent la responsabilité aux grossistes qui augmenteraient les prix des produits de grande consommation. Ils pointent aussi les intermédiaires qui prélèvent de grosses marges du fait de la multiplication des transactions. En effet, un lot de poissons ou de légumes peut faire l’objet de 4 ou 5 opérations.
Hajar Benezha