Restauration: Relever un maillon fort du tourisme

Dans le sillage de la dynamique qui unit toutes les composantes du tourisme, la Communauté du secteur ont vécu tout récemment des moments de d’estime et de reconnaissance envers un parterre de maîtres d’hôtels et de cuisiniers qui roule leur bosse dans le domaine, avec amour et abnégation au métier.

Cette rencontre qui a été rehaussée par la présence du Wali de la région Souss Massa et la ne pléiade de personnalités, a été marquée, de bout en bout par un profond esprit de symbiose et de convivialité. Aussi bien le CRT, fortement présent que l’AIHA, bien active dans cette action de haute teneur humaine, les professionnels ont encore une fois fait montre de communion, entre les diverses constituantes du secteur, en particulier la restauration, en tant que maillon fondateur de la chaîne.

En effet, Agadir, qui s’appuie résolument sur le secteur touristique, est censée s’investir en parallèle dans tous les volets de l’industrie du tourisme. Il est bien vrai que la  gastronomie constitue une partie intégrante de la profession, au côté de l’hébergement à l’hôtellerie. Toutefois, il va sans dire que les touristes, pour la plupart, se trouvent enclavés dans leurs hôtels durant tout le séjour, acculant les restaurants à vocation touristique à l’oisiveté forcée.

Il n’en demeure pas moins que ce métier est également très affecté par certaines donnes  spécifiques qui entravent son évolution, en  rapport avec les avancées enregistrées dans le secteur du tourisme, dans sa globalité. Tant de cacophonies altèrent sa bonne marche, notamment cette attitude déloyale de certains cabaretiers qui continuent à porter préjudice à leurs collègues restaurateurs en s’obstinant à ouvrir pendant toute la journée alors que leur produit est exclusivement toléré en milieu de la nuit.

Cette conduite non équitable est aussi animée par les détenteurs de snacks qui, au lieu d’évoluer en conformité de leur registre stipulé par le cahier des charges se permettent de placer des tables et des couverts chauds, en s’amusant, de ce fait, à casser les prix de leurs collègues voisins…Sans trop s’étendre sur cette problématique qui dont le contexte actuel  ne s’y prête pas, on saluera, cette bonne initiative qui inciterait, sans doute, les acteurs de la restauration à méditer sur leur tâche, dans une vision globalisante.

Néanmoins, le plus gros travail d’organisation et de nettoyage devrait être assumé par les professionnels eux-mêmes à travers leur association. Ce sursaut salvateur devra être entamé justement par cette structure elle-même appelée à se dynamiser, se renforcer et rassembler toutes les compétences de la restauration autour des actions communes, concertées et solidaires.

Saoudi El Amalki

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