Le PDG du groupe TUI au Maroc
Saoudi El Amalki
Une récente rencontre a eu lieu entre le chef de l’Executif, entouré de la ministre du tourisme et le DG de l’ONMT avec le PDG du groupe allemand TUI, Sébastien Ebel.
Le Tour-Opertor pionnier du tourisme, du voyage et du transport aérien s’est entretenu avec les responsables marocains pour mettre en œuvre une batterie partenariale dans nombre de volets, en particulier celui ayant trait aux investissements du leader germanique dans le Royaume.
Une bonne opportunité de mettre le cap sur un panthéon avéré des rouages en la matière, d’autant plus que l’entrevue survient en ces moments de remise sur selle des relations de coopération entre les deux pays, après une brève période de ressentiment décrispé.
Sans doute, le dernier saut de la ministre allemande des affaires étrangères dans notre pays, destiné à réchauffer ces rapports d’échange, aura-t-elle encore servi d’impulsion escomptée du domaine, fortement endommagé par les effets pandémiques.
En fait, il est bien clair que la relance du tourisme aura à coup sûr, nécessité des efforts titanesques afin de se débourber des ornières, au niveau de tous les opérateurs de ce secteur, principaux acteurs du redressement tous azimuts.
La saison estivale dont le dernier soupir est récemment rendu, fut galopante en flux, notamment les nationaux qui ont pris d’assaut leur destination de prédilection, tout en sachant que les deux mois de juin et de juillet ont cumulé un volume d’afflux d’environs 3,2 millions de touristes. Il va sans dire aussi que cette embellie relative qui s’annoncera, tout de même, porteuse d’espoirs, serait probablement sanctionnée par une des aménagements urbains de qualité prisée, en vue de rehausser le cadre d’accueil agréable, à l’image des métropoles des cités balnéaires et impériales.
Certainement fort impressionné par la floraison infrastructurelle de la ville, le patron de TUI s’est montré partant face à ce sursaut triomphateur de la destination du Maroc, tout en renouvelant la prédisposition du groupe à y consolider ses investissements dans le domaine.
Dans ce sens, il importe de rappeler que ce mastodonte planétaire, fort aguerri dans l’univers du tourisme et loisirs est en possession de panoplies de structures hôtelières, d’agences de voyage et de compagnies aériennes, partout dans le globe, y compris notre pays. Il n’en est moins important que le marché allemand connu pour son penchant passionné de voyages (plus de 80 millions de touristes par an) compte parmi les plus traditionnels dans notre pays.
Toutefois, il faudrait reconnaître que son déferlement sur les destinations marocaines, en particulier sur la baie d’Agadir s’est foncièrement amenuisé, pour les handicaps qu’on n’a jamais cessé de soulever en matière de produit, de capacité litière, d’activités parallèles, de services, d’aérien et bien d’autres handicaps à l’essor du tourisme.